Mathurin Méheut, 1914-1918.. Des ennemis si proches

Par : Elisabeth Jude, Patrick Jude
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  • Nombre de pages144
  • PrésentationRelié
  • Poids1.105 kg
  • Dimensions24,0 cm × 31,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN2-7373-2438-6
  • EAN9782737324383
  • Date de parution12/10/2001
  • ÉditeurOuest-France

Résumé

" L'autre soir, pendant que la bataille faisait rage à gauche, j'avais dans la tranchée trouvé un très beau scarabée, je l'avais ramassé, mais en nous cachant sous les marmites je l'ai broyé dans ma poche, j'étais désolé " Mathurin Méheut, lettre à sa femme, 18 mai 1915. Artiste mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, Mathurin Méheut nous offre un remarquable témoignage direct de la vie sur le front Ouest, de Dunkerque à Toul. Mais ses dessins montrent aussi l'existence des couleurs et des fleurs dans cet enfer terrestre surtout connu par de trompeuses photographies en noir et blanc ou en sépia. Ses " croquis de guerre " sont indissociables de ses lettres, en particulier celles qu'il écrit à sa femme. Elles révèlent un véritable génie de la description, une capacité à rendre sensible par les mots, aussi grande que par le dessin, le quotidien d'un soldat de la Grande Guerre. Ce sont ses œuvres et sa correspondance qui permettent de suivre sur le front cet homme qui a écrit : " j'ai à me justifier en art plus que comme soldat... ", et qui repartait à l'assaut après avoir été enfoui par un obus, observait l'ennemi en rampant en avant des lignes, faisait du renseignement militaire tout en amassant croquis et aquarelles. Les témoignages de Méheut sont très proches de ceux laissés par des écrivains ou artistes combattants, qu'ils aient été Allemands ou Français. C'est pourquoi la présentation chronologique de sa vie sur le front et de son " œuvre de guerre " est accompagnée de citations de Maurice Genevoix ou de Ernst Junger, et d'œuvres d'artistes tels que Otto Dix ou Egon Schiele... Ces ennemis étaient dans des positions distantes de quelques mètres les unes des autres, occupaient parfois la même maison, ces ennemis enduraient, voyaient et témoignaient de manière comparable des ennemis si proches.
" L'autre soir, pendant que la bataille faisait rage à gauche, j'avais dans la tranchée trouvé un très beau scarabée, je l'avais ramassé, mais en nous cachant sous les marmites je l'ai broyé dans ma poche, j'étais désolé " Mathurin Méheut, lettre à sa femme, 18 mai 1915. Artiste mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, Mathurin Méheut nous offre un remarquable témoignage direct de la vie sur le front Ouest, de Dunkerque à Toul. Mais ses dessins montrent aussi l'existence des couleurs et des fleurs dans cet enfer terrestre surtout connu par de trompeuses photographies en noir et blanc ou en sépia. Ses " croquis de guerre " sont indissociables de ses lettres, en particulier celles qu'il écrit à sa femme. Elles révèlent un véritable génie de la description, une capacité à rendre sensible par les mots, aussi grande que par le dessin, le quotidien d'un soldat de la Grande Guerre. Ce sont ses œuvres et sa correspondance qui permettent de suivre sur le front cet homme qui a écrit : " j'ai à me justifier en art plus que comme soldat... ", et qui repartait à l'assaut après avoir été enfoui par un obus, observait l'ennemi en rampant en avant des lignes, faisait du renseignement militaire tout en amassant croquis et aquarelles. Les témoignages de Méheut sont très proches de ceux laissés par des écrivains ou artistes combattants, qu'ils aient été Allemands ou Français. C'est pourquoi la présentation chronologique de sa vie sur le front et de son " œuvre de guerre " est accompagnée de citations de Maurice Genevoix ou de Ernst Junger, et d'œuvres d'artistes tels que Otto Dix ou Egon Schiele... Ces ennemis étaient dans des positions distantes de quelques mètres les unes des autres, occupaient parfois la même maison, ces ennemis enduraient, voyaient et témoignaient de manière comparable des ennemis si proches.