Mathias Corvin. Un roi pour l'Europe centrale (1458-1490)

Par : Marie-Madeleine de Cevins

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  • Nombre de pages420
  • PrésentationBroché
  • Poids0.693 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-84654-436-8
  • EAN9782846544368
  • Date de parution19/05/2016
  • CollectionLa boutique de l'histoire
  • ÉditeurIndes savantes (Les)

Résumé

De Christophe Colomb à Nicolas Machiavel, le milieu du XVe siècle a vu naître des personnalités qui ont hâté l'avènement de la modernité par leurs idées, leurs projets ou leurs actes. Mathias (Ier) Corvin, né en 1443, roi de Hongrie (1458-1490) et de Bohême (à partir de 1469), est de ceux-là. Il a marqué l'Europe centrale de son sceau, quelques décennies seulement avant la reconfiguration générale qui suivit l'expansion maximale des Turcs sur le vieux continent et permit la domination des Habsbourg.
Il échafauda un ensemble territorial débordant largement du bassin carpatique. Grâce à ses talents diplomatiques, à la redoutable " Armée noire " (où s'illustrèrent les premiers hussards), il dompta " Dracula " (Vlad l'Empaleur) et refoula l'agresseur ottoman dans les Balkans, pendant qu'à l'ouest et au nord, il s'emparait de la Moravie (tchèque), de la Silésie (polonaise), de la Lusace (allemande) et enfin de la Basse-Autriche.
Porté sur le trône de saint Etienne par la gloire qui auréolait Jean de Hunyad - champion de la Chrétienté vainqueur des Turcs à Belgrade (1456) -, Mathias aurait pu servir de modèle à l'auteur du Prince par ses méthodes de gouvernement. Il se rapproche aussi de Laurent le Magnifique par son engagement en faveur des arts, passeur de la Renaissance italienne au nord des Alpes. Si la renommée de Mathias Corvin n'est pas usurpée, elle ne saurait masquer ses erreurs.
Grevés d'impôts, ses sujets lui reprochaient de sacrifier leur bien-être sur l'autel de ses ambitions extérieures. Toujours est-il qu'après sa mort, l'édifice s'effondra tel un château de cartes en moins d'une génération.
De Christophe Colomb à Nicolas Machiavel, le milieu du XVe siècle a vu naître des personnalités qui ont hâté l'avènement de la modernité par leurs idées, leurs projets ou leurs actes. Mathias (Ier) Corvin, né en 1443, roi de Hongrie (1458-1490) et de Bohême (à partir de 1469), est de ceux-là. Il a marqué l'Europe centrale de son sceau, quelques décennies seulement avant la reconfiguration générale qui suivit l'expansion maximale des Turcs sur le vieux continent et permit la domination des Habsbourg.
Il échafauda un ensemble territorial débordant largement du bassin carpatique. Grâce à ses talents diplomatiques, à la redoutable " Armée noire " (où s'illustrèrent les premiers hussards), il dompta " Dracula " (Vlad l'Empaleur) et refoula l'agresseur ottoman dans les Balkans, pendant qu'à l'ouest et au nord, il s'emparait de la Moravie (tchèque), de la Silésie (polonaise), de la Lusace (allemande) et enfin de la Basse-Autriche.
Porté sur le trône de saint Etienne par la gloire qui auréolait Jean de Hunyad - champion de la Chrétienté vainqueur des Turcs à Belgrade (1456) -, Mathias aurait pu servir de modèle à l'auteur du Prince par ses méthodes de gouvernement. Il se rapproche aussi de Laurent le Magnifique par son engagement en faveur des arts, passeur de la Renaissance italienne au nord des Alpes. Si la renommée de Mathias Corvin n'est pas usurpée, elle ne saurait masquer ses erreurs.
Grevés d'impôts, ses sujets lui reprochaient de sacrifier leur bien-être sur l'autel de ses ambitions extérieures. Toujours est-il qu'après sa mort, l'édifice s'effondra tel un château de cartes en moins d'une génération.