Masques, mascarades, mascarons
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- Nombre de pages271
- PrésentationRelié
- Poids1.63 kg
- Dimensions25,0 cm × 28,0 cm × 2,3 cm
- ISBN978-88-97737-37-7
- EAN9788897737377
- Date de parution19/06/2014
- ÉditeurOfficina Libraria
- PréfacierJean Starobinski
Résumé
"Le masque, d'immémoriale origine, a été pour les humains un suppléant, un vecteur de puissance, ou, pour qui n'en possédait pas la maîtrise, un redoutable antagoniste. Façonné de main humaine, il est composé de matériaux très divers et de toutes provenances. La présence du masque, si fréquente, et dans de si nombreuses cultures (mais pour nous, Européens, surtout dans le passé gréco-latin), atteste qu'il est, comme le langage articulé, l'une des manifestations révélatrices de la condition humaine.
Puisqu'il couvre, protège et parfois supplante la face, il n'est pas un outil semblable à d'autres. Il est une face nouvelle, produite par un agencement de matériaux et parfois d'objets, soutenue par l'espoir d'agir sur ses alentours ou peut-être encore au-delà, par le moyen de signes efficaces, d'une portée supérieure à ceux que le seul visage nu est estimé capable de manifester. Il mène à son terme ce que le tatouage ne fait qu'ébaucher.
Son pouvoir est double, car en lui coexistent des possibilités de simulation et de dissimulation, vie et mort, passé ancestral et présence dans le surgissement" (extrait de l'introduction de Jean Starobinski). A la suite d'un essai introductif de Jean Starobinski, Françoise Viatte, Dominique Cordellier et Violaine Jeammet ont réuni dans ce livre dix-huit études et plus d'une centaines d'oeuvres d'art du Ve siècle avant Jésus-Christ au milieu du XIXe siècle qui, sous le signe de Dionysos, de Melpomène, de la Gorgone ou de dieux modernes plus cachés, témoignent des pouvoirs du masque dans l'espace rituel du théâtre, de la fête, de la mort, des illusions, de la vie mondaine et de l'ornement.
Puisqu'il couvre, protège et parfois supplante la face, il n'est pas un outil semblable à d'autres. Il est une face nouvelle, produite par un agencement de matériaux et parfois d'objets, soutenue par l'espoir d'agir sur ses alentours ou peut-être encore au-delà, par le moyen de signes efficaces, d'une portée supérieure à ceux que le seul visage nu est estimé capable de manifester. Il mène à son terme ce que le tatouage ne fait qu'ébaucher.
Son pouvoir est double, car en lui coexistent des possibilités de simulation et de dissimulation, vie et mort, passé ancestral et présence dans le surgissement" (extrait de l'introduction de Jean Starobinski). A la suite d'un essai introductif de Jean Starobinski, Françoise Viatte, Dominique Cordellier et Violaine Jeammet ont réuni dans ce livre dix-huit études et plus d'une centaines d'oeuvres d'art du Ve siècle avant Jésus-Christ au milieu du XIXe siècle qui, sous le signe de Dionysos, de Melpomène, de la Gorgone ou de dieux modernes plus cachés, témoignent des pouvoirs du masque dans l'espace rituel du théâtre, de la fête, de la mort, des illusions, de la vie mondaine et de l'ornement.
"Le masque, d'immémoriale origine, a été pour les humains un suppléant, un vecteur de puissance, ou, pour qui n'en possédait pas la maîtrise, un redoutable antagoniste. Façonné de main humaine, il est composé de matériaux très divers et de toutes provenances. La présence du masque, si fréquente, et dans de si nombreuses cultures (mais pour nous, Européens, surtout dans le passé gréco-latin), atteste qu'il est, comme le langage articulé, l'une des manifestations révélatrices de la condition humaine.
Puisqu'il couvre, protège et parfois supplante la face, il n'est pas un outil semblable à d'autres. Il est une face nouvelle, produite par un agencement de matériaux et parfois d'objets, soutenue par l'espoir d'agir sur ses alentours ou peut-être encore au-delà, par le moyen de signes efficaces, d'une portée supérieure à ceux que le seul visage nu est estimé capable de manifester. Il mène à son terme ce que le tatouage ne fait qu'ébaucher.
Son pouvoir est double, car en lui coexistent des possibilités de simulation et de dissimulation, vie et mort, passé ancestral et présence dans le surgissement" (extrait de l'introduction de Jean Starobinski). A la suite d'un essai introductif de Jean Starobinski, Françoise Viatte, Dominique Cordellier et Violaine Jeammet ont réuni dans ce livre dix-huit études et plus d'une centaines d'oeuvres d'art du Ve siècle avant Jésus-Christ au milieu du XIXe siècle qui, sous le signe de Dionysos, de Melpomène, de la Gorgone ou de dieux modernes plus cachés, témoignent des pouvoirs du masque dans l'espace rituel du théâtre, de la fête, de la mort, des illusions, de la vie mondaine et de l'ornement.
Puisqu'il couvre, protège et parfois supplante la face, il n'est pas un outil semblable à d'autres. Il est une face nouvelle, produite par un agencement de matériaux et parfois d'objets, soutenue par l'espoir d'agir sur ses alentours ou peut-être encore au-delà, par le moyen de signes efficaces, d'une portée supérieure à ceux que le seul visage nu est estimé capable de manifester. Il mène à son terme ce que le tatouage ne fait qu'ébaucher.
Son pouvoir est double, car en lui coexistent des possibilités de simulation et de dissimulation, vie et mort, passé ancestral et présence dans le surgissement" (extrait de l'introduction de Jean Starobinski). A la suite d'un essai introductif de Jean Starobinski, Françoise Viatte, Dominique Cordellier et Violaine Jeammet ont réuni dans ce livre dix-huit études et plus d'une centaines d'oeuvres d'art du Ve siècle avant Jésus-Christ au milieu du XIXe siècle qui, sous le signe de Dionysos, de Melpomène, de la Gorgone ou de dieux modernes plus cachés, témoignent des pouvoirs du masque dans l'espace rituel du théâtre, de la fête, de la mort, des illusions, de la vie mondaine et de l'ornement.