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La cité phocéenne sous le Second Empire est en plein essor. Elle rêve de rivaliser avec Liverpool et New York, tout en étant plus fière que jamais de son passé rebelle et de ses traditions. Elle s'ouvre aussi aux regards du reste de la France et devient l'objet de toutes les curiosités. Pour ses compatriotes, comme pour les estrangers, Joseph Méry dresse le portrait moral d'une ville et d'un peuple, émaillant son texte de souvenirs savoureux et de portraits (le sanjanen, le portefaix, l'amateur d'opéra, de chasse, de bouillabaisse et de jeu de boules).
Avant Pagnol, Méry installe en littérature une figure mythique : le Marseillais.