Marseille 1940. Quand la littérature s'évade

Par : Uwe Wittstock
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  • Nombre de pages494
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.57 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 3,0 cm
  • ISBN978-2-246-83836-4
  • EAN9782246838364
  • Date de parution05/02/2025
  • ÉditeurGrasset
  • TraducteurOlivier Mannoni

Résumé

JUIN 1940 : dans la zone occupée par l'armée allemande, la Gestapo traque Hannah Arendt, Walter Benjamin, Anna Seghers, ou encore Heinrich Mann, en plus d'innombrables citoyens allemands et autrichiens réfugiés en France depuis 1933. Relégués au rang de parias par le régime de Vichy, intellectuels, artistes, militants politiques et écrivains fuient vers le plus grand port de la zone libre, Marseille, en espérant obtenir un visa pour la liberté.
Quand ils ne sont pas internés dans les camps du sud de la France, les plus grands esprits de l'époque s'y côtoient dans un climat d'ébullition extraordinaire, digne d'une capitale provisoire de la culture. Mais la cité phocéenne se transforme rapidement en prison à ciel ouvert avec l'intensification de la collaboration, l'adoption des mesures anti-juives et le durcissement de la surveillance policière.
Soudain, au milieu de la tragédie, un journaliste américain nommé Varian Fry offre une lueur d'espoir... Avec Marseille 1940, Uwe Wittstock nous fait revivre l'effondrement d'un monde aux côtés de ses victimes et de ses héros.
JUIN 1940 : dans la zone occupée par l'armée allemande, la Gestapo traque Hannah Arendt, Walter Benjamin, Anna Seghers, ou encore Heinrich Mann, en plus d'innombrables citoyens allemands et autrichiens réfugiés en France depuis 1933. Relégués au rang de parias par le régime de Vichy, intellectuels, artistes, militants politiques et écrivains fuient vers le plus grand port de la zone libre, Marseille, en espérant obtenir un visa pour la liberté.
Quand ils ne sont pas internés dans les camps du sud de la France, les plus grands esprits de l'époque s'y côtoient dans un climat d'ébullition extraordinaire, digne d'une capitale provisoire de la culture. Mais la cité phocéenne se transforme rapidement en prison à ciel ouvert avec l'intensification de la collaboration, l'adoption des mesures anti-juives et le durcissement de la surveillance policière.
Soudain, au milieu de la tragédie, un journaliste américain nommé Varian Fry offre une lueur d'espoir... Avec Marseille 1940, Uwe Wittstock nous fait revivre l'effondrement d'un monde aux côtés de ses victimes et de ses héros.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Le courage et l'abnégation d'un homme !
Ce livre est tout à la fois un témoignage historique, un roman du fait de sa formulation et une biographie du journaliste américain Varian Fry qui a tant œuvré pour parvenir à faire fuir de France des intellectuels et artistes, des politiques, des juifs de toute l’Europe, déclarés ennemis d’Hitler, sous le régime de Vichy ! Juste après l’invasion de la France il s’installa à Marseille comme journaliste mais chargé par l’Emergency Rescue Committee (ERC) de déterminer lesquels des plus éminents scientifiques et universitaires pouvaient être aider à immigrer. Les 3 semaines prévues initialement se sont transformées en 13 mois, pendant lesquels il s’est démené pour faire sortir de France par la mer ou à travers les Pyrénées des milliers de personnes parmi lesquelles nous retrouvons bon nombre d’intellectuels et artistes allemands déjà rencontrés dans “Février 33”. Certains étaient prisonniers au Camp des Milles (Aix en Provence), d’autres à Gurs (Béarn) quand d’autres étaient déjà installés sur la Côte d’Azur, sans distinction de nationalité. Dit ainsi c’est très réducteur de ce qui a été réalisé par son équipe et lui-même ainsi que les risques pris par ceux qui l’ont aidé même si en marge, mais proche de lui, on retrouve des nantis et/ou intellectuels qui ne prennent pas la situation tout à fait au sérieux. Les faits peuvent sembler ahurissants mais j’imagine qu’il fallait un courage et un idéalisme forcenés pour se jeter dans la gueule du loup, sans craindre pour soi-même tout en faisant montre d’entregent et de ténacité. Julian Fry n’a pas été reconnu à sa juste valeur, ayant dépassé les objectifs premiers il est devenu le trublion à écarter d’urgence ! Beaucoup de choses petites et grandes, admirables ou simplement humaines sont relatées. Tant de choses se sont passées dont nous n'avons pas connaissance, peu abordées dans les livres tant ces situations régionales étaient particulières et perdues dans le flot des informations sur cette période. L’écriture d’Uwe Wittstock et la traduction d’Olivier Mannoni, sont très agréables, claires et donnent de l’importance à chaque moment dans lequel j’ai eu l’impression d’être immergée, ressentant des émotions à chaque fois. Je trouve que ce livre complète bien la lecture de “Février 33” qui a amorcé la fuite des intellectuels et artistes devant la menace des nazis. #Marseille1940 #NetGalleyFrance
Ce livre est tout à la fois un témoignage historique, un roman du fait de sa formulation et une biographie du journaliste américain Varian Fry qui a tant œuvré pour parvenir à faire fuir de France des intellectuels et artistes, des politiques, des juifs de toute l’Europe, déclarés ennemis d’Hitler, sous le régime de Vichy ! Juste après l’invasion de la France il s’installa à Marseille comme journaliste mais chargé par l’Emergency Rescue Committee (ERC) de déterminer lesquels des plus éminents scientifiques et universitaires pouvaient être aider à immigrer. Les 3 semaines prévues initialement se sont transformées en 13 mois, pendant lesquels il s’est démené pour faire sortir de France par la mer ou à travers les Pyrénées des milliers de personnes parmi lesquelles nous retrouvons bon nombre d’intellectuels et artistes allemands déjà rencontrés dans “Février 33”. Certains étaient prisonniers au Camp des Milles (Aix en Provence), d’autres à Gurs (Béarn) quand d’autres étaient déjà installés sur la Côte d’Azur, sans distinction de nationalité. Dit ainsi c’est très réducteur de ce qui a été réalisé par son équipe et lui-même ainsi que les risques pris par ceux qui l’ont aidé même si en marge, mais proche de lui, on retrouve des nantis et/ou intellectuels qui ne prennent pas la situation tout à fait au sérieux. Les faits peuvent sembler ahurissants mais j’imagine qu’il fallait un courage et un idéalisme forcenés pour se jeter dans la gueule du loup, sans craindre pour soi-même tout en faisant montre d’entregent et de ténacité. Julian Fry n’a pas été reconnu à sa juste valeur, ayant dépassé les objectifs premiers il est devenu le trublion à écarter d’urgence ! Beaucoup de choses petites et grandes, admirables ou simplement humaines sont relatées. Tant de choses se sont passées dont nous n'avons pas connaissance, peu abordées dans les livres tant ces situations régionales étaient particulières et perdues dans le flot des informations sur cette période. L’écriture d’Uwe Wittstock et la traduction d’Olivier Mannoni, sont très agréables, claires et donnent de l’importance à chaque moment dans lequel j’ai eu l’impression d’être immergée, ressentant des émotions à chaque fois. Je trouve que ce livre complète bien la lecture de “Février 33” qui a amorcé la fuite des intellectuels et artistes devant la menace des nazis. #Marseille1940 #NetGalleyFrance
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Uwe Wittstock
Grand Format
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