Ça vient de sortir, cousu de mains de maitres aux Éditions du Chemin de fer.
Bucarest, Décembre 1989. La Roumanie des Ceausescu bascule.
Dans la nuit sans fin, d'espoirs, de violences et d'angoisses, d'une révolution qui gronde, Lucia et ses amis cherchent désespérément Dan, un ami disparu dans les bruits sourds des ruelles sombres de la ville.
Portrait à vif d'une génération et d'un pays, de l'avant comme de l'après, revu au prisme de l'exil puis du retour, des espoirs et des désillusions qu'une nuit à fait naître.
Mars violet entremêle les époques, l'intime et le collectif, dans un récit singulier, fort, fragmenté des effluves des saisons de l'enfance et des bris d'une mémoire familiale grandit dans les plis et la grisaille d'un régime à la noirceur mégalo.
C'est les souvenirs d'une jeunesse, et les murs décrépis d'une ville, Bucarest, les manques et la fièvre de l'après.
On y parle d'amour, d'homosexualité, de ceux que l'on a laissé en chemin, d'amitiés éparpillées.
C'est l'écho d'une chanson, Tracy Chapman "Talkin' bout a révolution", qu'on écoute en boucle sur les bandes usées d'une vieille cassette TDK.
C'est le coffre d'une Dacia qui explose sous le poids des mots d'Oana Lohan. Ça claque fort et c'est aussi pétri de tendresse.
Mars violet, c'est tout ça à la fois, un grand désordre vibrant d'intensité, de sens et de sentiments, qui résonne de tous ses éclats, noirs comme lumineux et qui dessine en creux le portrait d'une gamine devenue grande, traversée des voiles, des ombres et des espoirs nés dans le fracas d'une révolution de décembre.
Un texte comme un cri d'amour à un pays la Roumanie.
L'édition est magnifique, comme souvent au Chemin de fer, enrichie des dessins à l'encre d'Oana Lohan.
Ça vient de sortir, cousu de mains de maitres aux Éditions du Chemin de fer.
Bucarest, Décembre 1989. La Roumanie des Ceausescu bascule.
Dans la nuit sans fin, d'espoirs, de violences et d'angoisses, d'une révolution qui gronde, Lucia et ses amis cherchent désespérément Dan, un ami disparu dans les bruits sourds des ruelles sombres de la ville.
Portrait à vif d'une génération et d'un pays, de l'avant comme de l'après, revu au prisme de l'exil puis du retour, des espoirs et des désillusions qu'une nuit à fait naître.
Mars violet entremêle les époques, l'intime et le collectif, dans un récit singulier, fort, fragmenté des effluves des saisons de l'enfance et des bris d'une mémoire familiale grandit dans les plis et la grisaille d'un régime à la noirceur mégalo.
C'est les souvenirs d'une jeunesse, et les murs décrépis d'une ville, Bucarest, les manques et la fièvre de l'après.
On y parle d'amour, d'homosexualité, de ceux que l'on a laissé en chemin, d'amitiés éparpillées.
C'est l'écho d'une chanson, Tracy Chapman "Talkin' bout a révolution", qu'on écoute en boucle sur les bandes usées d'une vieille cassette TDK.
C'est le coffre d'une Dacia qui explose sous le poids des mots d'Oana Lohan. Ça claque fort et c'est aussi pétri de tendresse.
Mars violet, c'est tout ça à la fois, un grand désordre vibrant d'intensité, de sens et de sentiments, qui résonne de tous ses éclats, noirs comme lumineux et qui dessine en creux le portrait d'une gamine devenue grande, traversée des voiles, des ombres et des espoirs nés dans le fracas d'une révolution de décembre.
Un texte comme un cri d'amour à un pays la Roumanie.
L'édition est magnifique, comme souvent au Chemin de fer, enrichie des dessins à l'encre d'Oana Lohan.