Marivaux penseur. Les raisons du coeur
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay estimée à partir du 8 décembreCet article sera commandé chez un fournisseur et vous sera envoyé 6 jours après la date de votre commande.
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay estimée à partir du 8 décembre
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages220
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.736 kg
- Dimensions15,2 cm × 23,1 cm × 4,2 cm
- ISBN978-2-271-14981-7
- EAN9782271149817
- Date de parution29/10/2025
- ÉditeurCNRS
Résumé
Si l'originalité de Marivaux fut assez reconnue pour que le mot marivaudage soit forgé de son vivant, c'est au risque de cantonner son oeuvre à un badinage aussi spirituel que dépourvu de réelle profondeur. Ses journaux, son théâtre et ses romans célèbrent pourtant une conception personnelle de la philosophie : celle de l'esprit fin qui décompose les fausses évidences au profit d'une compréhension renouvelée de la vie intérieure.
Cette pensée singulière, qui refuse le dogmatisme, se déploie à partir de ressources proprement littéraires : dispositifs expérimentaux, ouverture des possibles fictionnels, inventivité stylistique. L'abbé Prévost a ainsi applaudi en Marivaux un auteur qui "s'attache à développer aussi exactement les facultés du coeur que Descartes, Malebranche, celles de l'esprit", en "des termes et des figures aussi extraordinaires que ses découvertes".
Cet ouvrage entend explorer la réflexion esthétique, morale, mais aussi politique et religieuse de Marivaux, à la lumière des projets philosophiques avec lesquels il dialogue - en particulier celui de Pascal. C'est ainsi que peut être appréciée, dans sa cohérence et sa densité insoupçonnées, la pensée d'un écrivain qui a défendu la dignité intellectuelle de la fiction et sa capacité à éclairer l'expérience plus profondément que la spéculation abstraite.
Cette pensée singulière, qui refuse le dogmatisme, se déploie à partir de ressources proprement littéraires : dispositifs expérimentaux, ouverture des possibles fictionnels, inventivité stylistique. L'abbé Prévost a ainsi applaudi en Marivaux un auteur qui "s'attache à développer aussi exactement les facultés du coeur que Descartes, Malebranche, celles de l'esprit", en "des termes et des figures aussi extraordinaires que ses découvertes".
Cet ouvrage entend explorer la réflexion esthétique, morale, mais aussi politique et religieuse de Marivaux, à la lumière des projets philosophiques avec lesquels il dialogue - en particulier celui de Pascal. C'est ainsi que peut être appréciée, dans sa cohérence et sa densité insoupçonnées, la pensée d'un écrivain qui a défendu la dignité intellectuelle de la fiction et sa capacité à éclairer l'expérience plus profondément que la spéculation abstraite.
Si l'originalité de Marivaux fut assez reconnue pour que le mot marivaudage soit forgé de son vivant, c'est au risque de cantonner son oeuvre à un badinage aussi spirituel que dépourvu de réelle profondeur. Ses journaux, son théâtre et ses romans célèbrent pourtant une conception personnelle de la philosophie : celle de l'esprit fin qui décompose les fausses évidences au profit d'une compréhension renouvelée de la vie intérieure.
Cette pensée singulière, qui refuse le dogmatisme, se déploie à partir de ressources proprement littéraires : dispositifs expérimentaux, ouverture des possibles fictionnels, inventivité stylistique. L'abbé Prévost a ainsi applaudi en Marivaux un auteur qui "s'attache à développer aussi exactement les facultés du coeur que Descartes, Malebranche, celles de l'esprit", en "des termes et des figures aussi extraordinaires que ses découvertes".
Cet ouvrage entend explorer la réflexion esthétique, morale, mais aussi politique et religieuse de Marivaux, à la lumière des projets philosophiques avec lesquels il dialogue - en particulier celui de Pascal. C'est ainsi que peut être appréciée, dans sa cohérence et sa densité insoupçonnées, la pensée d'un écrivain qui a défendu la dignité intellectuelle de la fiction et sa capacité à éclairer l'expérience plus profondément que la spéculation abstraite.
Cette pensée singulière, qui refuse le dogmatisme, se déploie à partir de ressources proprement littéraires : dispositifs expérimentaux, ouverture des possibles fictionnels, inventivité stylistique. L'abbé Prévost a ainsi applaudi en Marivaux un auteur qui "s'attache à développer aussi exactement les facultés du coeur que Descartes, Malebranche, celles de l'esprit", en "des termes et des figures aussi extraordinaires que ses découvertes".
Cet ouvrage entend explorer la réflexion esthétique, morale, mais aussi politique et religieuse de Marivaux, à la lumière des projets philosophiques avec lesquels il dialogue - en particulier celui de Pascal. C'est ainsi que peut être appréciée, dans sa cohérence et sa densité insoupçonnées, la pensée d'un écrivain qui a défendu la dignité intellectuelle de la fiction et sa capacité à éclairer l'expérience plus profondément que la spéculation abstraite.






