Marie Laure De Noailles. La Vicomtesse Du Bizarre
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- Nombre de pages415
- PrésentationBroché
- Poids0.455 kg
- Dimensions14,0 cm × 22,5 cm × 2,6 cm
- ISBN2-246-52981-6
- EAN9782246529811
- Date de parution03/04/2001
- ÉditeurGrasset
Résumé
Elle avait un nom illustre, Noailles, et un aïeul sulfureux, le marquis de Sade. Mais la muse du bizarre a su ajouter un prénom, Marie Laure, et un destin. Née en 1902 au croisement d'une dynastie de banquiers allemands et de l'aristocratie française, morte en 1970 quand les avant-gardes ont remplacé les salons, l'extravagante Marie Laure n'aura jamais cessé d'être l'héritière au sang mêlé. L'abbé Mugnier écrivit à son propos : " Tous les sangs sont dans le sien. " Marie Laure résume les contradictions du siècle. Etrangère et iconoclaste, frivole et décalée, elle fut à la fois l'enfant qui déchira les lettres que Proust envoyait à sa grand-mère, et la " Mademoiselle Lingot " qui épousa Charles de Noailles. La " Lolita de Cocteau " prisonnière d'un amour impossible et l'amie de René Crevel. La mécène de L'Age d'or, le film de Buñuel qui fit scandale. La protectrice de Man Ray, de Mallet-Stevens inventant leur villa cubiste de Hyères. L'hôtesse recevant le tout-Paris dans son " kolkhoze du snobisme " et l'activiste du gratin qui s'engage pour les républicains espagnols en 1936. Une femme savante et une femme fragile. Elle fut de bien des querelles artistiques et endura les blessures d'amour jusqu'à la fin. Vieillissant en mère Ubu, elle choqua, capricieuse, tragique. La biographie de Laurence Benaïm, riche de documents inédits, rend hommage à cette muse inclassable, qui a inventé un style.
Elle avait un nom illustre, Noailles, et un aïeul sulfureux, le marquis de Sade. Mais la muse du bizarre a su ajouter un prénom, Marie Laure, et un destin. Née en 1902 au croisement d'une dynastie de banquiers allemands et de l'aristocratie française, morte en 1970 quand les avant-gardes ont remplacé les salons, l'extravagante Marie Laure n'aura jamais cessé d'être l'héritière au sang mêlé. L'abbé Mugnier écrivit à son propos : " Tous les sangs sont dans le sien. " Marie Laure résume les contradictions du siècle. Etrangère et iconoclaste, frivole et décalée, elle fut à la fois l'enfant qui déchira les lettres que Proust envoyait à sa grand-mère, et la " Mademoiselle Lingot " qui épousa Charles de Noailles. La " Lolita de Cocteau " prisonnière d'un amour impossible et l'amie de René Crevel. La mécène de L'Age d'or, le film de Buñuel qui fit scandale. La protectrice de Man Ray, de Mallet-Stevens inventant leur villa cubiste de Hyères. L'hôtesse recevant le tout-Paris dans son " kolkhoze du snobisme " et l'activiste du gratin qui s'engage pour les républicains espagnols en 1936. Une femme savante et une femme fragile. Elle fut de bien des querelles artistiques et endura les blessures d'amour jusqu'à la fin. Vieillissant en mère Ubu, elle choqua, capricieuse, tragique. La biographie de Laurence Benaïm, riche de documents inédits, rend hommage à cette muse inclassable, qui a inventé un style.