Ayant beaucoup lu sur l’Antiquité romaine, j’ai trouvé particulièrement remarquable, approfondie, nuancée, intelligente et fine cette toute récente biographie du grand « empereur philosophe » qui, l’auteur dixit en conclusion, « a sciemment développé son empire sur lui-même tout en prenant l’empire sur ses épaules ». Comme le souligne la présentation de l’éditeur, cet ouvrage, circonstancié et très bien écrit, « envisage les aspects complexes de la personnalité et de la pensée de cet empereur hors du commun sans idéalisation ni parti pris de déconstruction ». De plus, il rappelle, à juste titre, que cette pensée s’inscrit principalement dans celle du stoïcisme, en particulier celui d’Epictète, dont Marc Aurèle fait, à mon humble avis, entre autres, sienne cette réflexion : « La première et la plus importante partie de la philosophie est de mettre les maximes en pratique ; de ne pas en faire étalage, mais de montrer les effets de ce qu’on en a digéré. »
Ayant beaucoup lu sur l’Antiquité romaine, j’ai trouvé particulièrement remarquable, approfondie, nuancée, intelligente et fine cette toute récente biographie du grand « empereur philosophe » qui, l’auteur dixit en conclusion, « a sciemment développé son empire sur lui-même tout en prenant l’empire sur ses épaules ». Comme le souligne la présentation de l’éditeur, cet ouvrage, circonstancié et très bien écrit, « envisage les aspects complexes de la personnalité et de la pensée de cet empereur hors du commun sans idéalisation ni parti pris de déconstruction ». De plus, il rappelle, à juste titre, que cette pensée s’inscrit principalement dans celle du stoïcisme, en particulier celui d’Epictète, dont Marc Aurèle fait, à mon humble avis, entre autres, sienne cette réflexion : « La première et la plus importante partie de la philosophie est de mettre les maximes en pratique ; de ne pas en faire étalage, mais de montrer les effets de ce qu’on en a digéré. »