C’est le tome de la Trilogie du Mal que j’ai le moins apprécié. J’ai trouvé le mode opératoire du tueur un peu tiré par les cheveux, c’est vraiment recherché et on doute qu’une seule personne puisse avoir des connaissances aussi précises sur des sujets si éloignés, et surtout avoir autant d’imagination (et de psychose) pour les regrouper et les mettre en pratique. Il ne faut pas perdre le fil, pour faire des recoupements et relier tous les indices entre eux, il faut s’accrocher ! Je suis aussi un peu déçue car, malgré les nombreuses fausses pistes, je me doutais de l’identité
du tueur, donc l’effet de surprise n’a pas été très réussi pour ma part. Je reste un peu sur ma faim. Et parfois, j’avais aussi l’impression assez désagréable qu’une araignée se baladait sur ma peau !
En revanche, ce que j’aime beaucoup dans cette trilogie, c’est qu’on apprend énormément de choses. Ces livres sont très bien documentés, les recherches sont poussées, ce qui donne d’autant plus de crédibilité et de rationalité au récit. Ça reste du Chattam donc le récit est de qualité, l’intrigue est bien menée, la lecture est agréable et on ne s’ennuie pas.
Partagée
J'ai eu du mal à refermer le livre une fois prise dans la spirale de l'intrigue. Tous les ingrédients d'un bon thrller sont au rendez-vous, et quel plaisir de retrouver les personnages pour cette fin de trilogie.
L’arachnophobe que je suis a frissonné d'horreur à la lecture de certaines descriptions, mais Maxime Chattam a tendance à trop abuser des périphrases à mon goût.
Enfin, j'ai été quelque peu déçue de certaines lenteurs dans le récit et un final trop précipité par rapport au reste du roman.