Les phénomènes de pouvoir vécus quotidiennement dans une organisation surgissent - par essence pourrait-on dire - du simple fait de la mise en présence des acteurs. Avec cette coprésence, en effet, s'impose aussitôt une interrogation fondamentale : qu'en est-il des autres face à moi, de la coexistence, de l'agencement de cette cohabitation en un même lieu ? Les acteurs, alors, cherchent à se repérer et à structurer cet entrelacement d'interactions/confrontations.
Leur repérage entre en écho avec la Puissance de l'organisation et les processus imaginaires qui y règnent. Ainsi est mise en place une problématique du Pouvoir qui s'ancre dans la perception ambiguë des actions quotidiennes et se concrétise comme influence contraignante utilisant des processus tels que la suggestion, la séduction, la fascination... De cette manière, sont structurés des phénomènes définissant des stratégies oscillant de la négociation et du conflit à la soumission ou à la fuite.
En ce sens, il n'y a pas d'agent passif, tous sont parties prenantes dans le pouvoir, en le recherchant consciemment et/ou en le produisant inconsciemment. Sont ainsi décrits, dans cet ouvrage, un ensemble de phénomènes concernant les organisations : incertitudes, questionnement sur les buts, interdits, non-dits, interférences de diverses perspectives managériales, anxiétés, recherches de protection, fuites dans des retraits ou des présences-absences...
au travers desquels le pouvoir imaginaire sera l'exercice d'un travail quotidien incessant. Pour certains ce pouvoir sera la condition du maintien de leur existence sociale, alors que pour d'autres une prise de distance sera possible grâce au travail de la médiation symbolique.
Les phénomènes de pouvoir vécus quotidiennement dans une organisation surgissent - par essence pourrait-on dire - du simple fait de la mise en présence des acteurs. Avec cette coprésence, en effet, s'impose aussitôt une interrogation fondamentale : qu'en est-il des autres face à moi, de la coexistence, de l'agencement de cette cohabitation en un même lieu ? Les acteurs, alors, cherchent à se repérer et à structurer cet entrelacement d'interactions/confrontations.
Leur repérage entre en écho avec la Puissance de l'organisation et les processus imaginaires qui y règnent. Ainsi est mise en place une problématique du Pouvoir qui s'ancre dans la perception ambiguë des actions quotidiennes et se concrétise comme influence contraignante utilisant des processus tels que la suggestion, la séduction, la fascination... De cette manière, sont structurés des phénomènes définissant des stratégies oscillant de la négociation et du conflit à la soumission ou à la fuite.
En ce sens, il n'y a pas d'agent passif, tous sont parties prenantes dans le pouvoir, en le recherchant consciemment et/ou en le produisant inconsciemment. Sont ainsi décrits, dans cet ouvrage, un ensemble de phénomènes concernant les organisations : incertitudes, questionnement sur les buts, interdits, non-dits, interférences de diverses perspectives managériales, anxiétés, recherches de protection, fuites dans des retraits ou des présences-absences...
au travers desquels le pouvoir imaginaire sera l'exercice d'un travail quotidien incessant. Pour certains ce pouvoir sera la condition du maintien de leur existence sociale, alors que pour d'autres une prise de distance sera possible grâce au travail de la médiation symbolique.