Malaise dans l'institution. Le soignant et son désir
3e édition

Par : François Ansermet, Maria-Grazia Sorrentino
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  • Nombre de pages102
  • PrésentationBroché
  • Poids0.175 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,5 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-7178-6538-7
  • EAN9782717865387
  • Date de parution30/01/2013
  • CollectionPsychanalyse
  • ÉditeurCoédition Economica/Anthropos
  • PréfacierPaul-Laurent Assoun

Résumé

Au-delà de tout projet rationnel, l'inconscient reste à l'oeuvre dans l'institution psychiatrique. Passion archaïque, funeste jouissance, l'insupportable du transfert avec le psychotique résulte de la mise en évidence directe, concrète et sans appel, de la pulsion de mort. L'institution soignante serait-elle donc l'un des avatars du malaise repéré par Freud dans la civilisation ? L'institution procède du retour du même.
Fondée sur un rapport d'éternité, sorte de machine mélancolique, l'ombre de ce qui manque à chacun retombe sur son organisation. "Je suis ce qui manque à l'autre" : tel serait l'un des scénarios du fantasme du soignant. Accroché à une fonction imaginaire, dans le fol espoir de retrouver une complétude perdue, il pose du même coup le soin comme celui d'une mère non-marquée par le manque. En une communauté du déni, chacun tisse dans l'institution son histoire et tout se répète, inéluctablement, comme dans une tragédie.
Avoir comme projet la transformation de l'institution implique aussi de traverser le mur ineffable de la bêtise et de faire face à des résistances qui ont tout à voir avec les résistances classiques à la psychanalyse. Y aurait-il malgré tout une incidence possible de la psychanalyse dans l'institution psychiatrique ? Telle est du moins la question gui fait l'enjeu de cet essai.
Au-delà de tout projet rationnel, l'inconscient reste à l'oeuvre dans l'institution psychiatrique. Passion archaïque, funeste jouissance, l'insupportable du transfert avec le psychotique résulte de la mise en évidence directe, concrète et sans appel, de la pulsion de mort. L'institution soignante serait-elle donc l'un des avatars du malaise repéré par Freud dans la civilisation ? L'institution procède du retour du même.
Fondée sur un rapport d'éternité, sorte de machine mélancolique, l'ombre de ce qui manque à chacun retombe sur son organisation. "Je suis ce qui manque à l'autre" : tel serait l'un des scénarios du fantasme du soignant. Accroché à une fonction imaginaire, dans le fol espoir de retrouver une complétude perdue, il pose du même coup le soin comme celui d'une mère non-marquée par le manque. En une communauté du déni, chacun tisse dans l'institution son histoire et tout se répète, inéluctablement, comme dans une tragédie.
Avoir comme projet la transformation de l'institution implique aussi de traverser le mur ineffable de la bêtise et de faire face à des résistances qui ont tout à voir avec les résistances classiques à la psychanalyse. Y aurait-il malgré tout une incidence possible de la psychanalyse dans l'institution psychiatrique ? Telle est du moins la question gui fait l'enjeu de cet essai.