Mako, administrateur français en Côte d'Ivoire (1908-1939). Un commandant à un poste colonial, au coeur des transformations économiques et sociales

Par : Simon-Pierre Ekanza

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  • Nombre de pages442
  • PrésentationBroché
  • Poids0.67 kg
  • Dimensions15,0 cm × 24,0 cm × 3,2 cm
  • ISBN978-2-343-05164-2
  • EAN9782343051642
  • Date de parution01/01/2016
  • CollectionEtudes africaines
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Dans le Moronou des trente premières années de colonisation (1908-1939), Mako, le tout puissant symbole du nouveau pouvoir, joue les premiers rôles, prenant en mains l'exploitation économique, y stimulant en particulier les cultures de rente. Toutes les tailles d'exploitation sont présentes dans la région : petites, moyennes et grandes, contribuant chacune à son niveau à y attirer une main-d'oeuvre de plus en plus nombreuse.
Par ailleurs, la croissance, fruit du labeur du planteur, ainsi que le niveau de vie relativement élevé de la région, consécutif à une introduction de masse monétaire, somme toute importante, y attirent ouvriers agricoles, commerçants et artisans étrangers. La coexistence de la communauté autochtone agni et des populations étrangères opposées sous bien de rapports, imposée par le développement économique de la région, ne va pas sans soulever quelques frictions.
La communauté autochtone agni, elle-même, en son sein souffre de multiples tensions : relâchement des liens anciens, émergence de comportements originaux, réfractaires à tout ce qui, de près ou de loin, reflète le passé. Bref, toutes les structures sont atteintes par l'érosion sociale : disparition de l'ancienne hiérarchie au profit d'une nouvelle, désormais fondée sur des critères monétaires, faisant la part belle aux grands planteurs à la tête d'immenses exploitations et à l'abri de l'endettement.
Ces bouleversements sociaux laissent présager, avec l'extension de plus en plus poussée de l'économie de profit, des mutations sociales encore plus radicales, au lendemain de l'après-guerre.
Dans le Moronou des trente premières années de colonisation (1908-1939), Mako, le tout puissant symbole du nouveau pouvoir, joue les premiers rôles, prenant en mains l'exploitation économique, y stimulant en particulier les cultures de rente. Toutes les tailles d'exploitation sont présentes dans la région : petites, moyennes et grandes, contribuant chacune à son niveau à y attirer une main-d'oeuvre de plus en plus nombreuse.
Par ailleurs, la croissance, fruit du labeur du planteur, ainsi que le niveau de vie relativement élevé de la région, consécutif à une introduction de masse monétaire, somme toute importante, y attirent ouvriers agricoles, commerçants et artisans étrangers. La coexistence de la communauté autochtone agni et des populations étrangères opposées sous bien de rapports, imposée par le développement économique de la région, ne va pas sans soulever quelques frictions.
La communauté autochtone agni, elle-même, en son sein souffre de multiples tensions : relâchement des liens anciens, émergence de comportements originaux, réfractaires à tout ce qui, de près ou de loin, reflète le passé. Bref, toutes les structures sont atteintes par l'érosion sociale : disparition de l'ancienne hiérarchie au profit d'une nouvelle, désormais fondée sur des critères monétaires, faisant la part belle aux grands planteurs à la tête d'immenses exploitations et à l'abri de l'endettement.
Ces bouleversements sociaux laissent présager, avec l'extension de plus en plus poussée de l'économie de profit, des mutations sociales encore plus radicales, au lendemain de l'après-guerre.
L'historien dans la cité
Simon-Pierre Ekanza
E-book
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