Maja Ruznic : Mutter. Contemporay Fine Arts Berlin

Par : Maja Ruznic, Dana Žaja
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  • Nombre de pages24
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.15 kg
  • Dimensions20,0 cm × 28,0 cm × 0,3 cm
  • ISBN978-3-86442-449-6
  • EAN9783864424496
  • Date de parution18/12/2024
  • ÉditeurSnoeck - Cologne
  • EditeurBruno Brunnet
  • EditeurNicole Hackert

Résumé

La peinture de Maja Ruznic fait prendre conscience que l'on regarde de l'extérieur vers l'intérieur et que l'on est pourtant entraîné vers l'intérieur, contraint de s'en tenir aux lois mystérieuses qui y règnent. Car si la surface de la peinture ne connaît pas le temps, ou du moins pas un temps linéaire - pas de début ni de fin -, elle peut malgré tout avoir un rythme. C'est ce que Ruznic appelle la "pulsation visuelle" .
C'est le pouls du tableau, sa vibration, son mouvement, la vie qu'il nous montre, son murmure qui n'appartient qu'à lui. Ce fait même, le fait que nous sommes touchés par ce que nous observons et qu'une intimité se développe entre nous, correspond à ce que la psychanalyste Bracha Ettinger appelle "wit(h)nessing" en fusionnant "témoigner" (wit-ness) et "être proche" (with-ness). Elle souligne à quel point il importe d'être affectivement proche pour permettre à un lien étroit entre observateur et observé de se nouer au cours d'une expérience commune qui les transforme finalement tous les deux.
Ruznic crée cet univers sans limites où toutes les couleurs et tous les personnages débordent, uniquement limités par le bord de la toile. Dans cet espace, les créatures fusionnent comme d'elles-mêmes avec leur environnement, surgissent et s'estompent, se confondent l'une avec l'autre sans transition et s'étirent jusqu'à perdre toute forme. Les fines couches de peinture de Ruznic font apparaître et disparaitre ces créatures comme si elles tiraient leur origine du tableau lui-même, de sorte qu'elles nous semblent, à nous observateurs, venir à nous de très loin ou de temps révolus depuis longtemps.
La peinture de Maja Ruznic fait prendre conscience que l'on regarde de l'extérieur vers l'intérieur et que l'on est pourtant entraîné vers l'intérieur, contraint de s'en tenir aux lois mystérieuses qui y règnent. Car si la surface de la peinture ne connaît pas le temps, ou du moins pas un temps linéaire - pas de début ni de fin -, elle peut malgré tout avoir un rythme. C'est ce que Ruznic appelle la "pulsation visuelle" .
C'est le pouls du tableau, sa vibration, son mouvement, la vie qu'il nous montre, son murmure qui n'appartient qu'à lui. Ce fait même, le fait que nous sommes touchés par ce que nous observons et qu'une intimité se développe entre nous, correspond à ce que la psychanalyste Bracha Ettinger appelle "wit(h)nessing" en fusionnant "témoigner" (wit-ness) et "être proche" (with-ness). Elle souligne à quel point il importe d'être affectivement proche pour permettre à un lien étroit entre observateur et observé de se nouer au cours d'une expérience commune qui les transforme finalement tous les deux.
Ruznic crée cet univers sans limites où toutes les couleurs et tous les personnages débordent, uniquement limités par le bord de la toile. Dans cet espace, les créatures fusionnent comme d'elles-mêmes avec leur environnement, surgissent et s'estompent, se confondent l'une avec l'autre sans transition et s'étirent jusqu'à perdre toute forme. Les fines couches de peinture de Ruznic font apparaître et disparaitre ces créatures comme si elles tiraient leur origine du tableau lui-même, de sorte qu'elles nous semblent, à nous observateurs, venir à nous de très loin ou de temps révolus depuis longtemps.