Main - d'oeuvre haïtienne, capital dominicain. Essai d'anthropologie historique

Par : Rénald Clérismé
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  • Nombre de pages184
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.23 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,4 cm
  • ISBN2-7475-4918-6
  • EAN9782747549189
  • Date de parution01/01/2003
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierLaënnec Hurbon

Résumé

Le destin d'El Fondo n'est en rien curieux ou atypique. Niché au pied du district frontalier de Polo et limitrophe de la région de Baharona, le district d'El Fondo offrait, à la fin du dix-neuvième siècle, les conditions climatiques idéales à la culture du café. Les petits exploitants, haïtiens pour une forte majorité, durent s'éclipser au profit des grandes propriétés axées sur la monoculture. Pendant plus d'un demi-siècle, un personnage va s'imposer au point de devenir indissociable de l'histoire d'El Fondo.
Don Luis, à la fois bon prince et tyran, esclavagiste et humaniste est surtout le maître incontesté de la vie économique, sociale et politique du district. La mort du grand don, précédant de quelques décennies la chute des cours du café, a eu raison de la prospérité du secteur. Depuis, le district s'automutile, sombre dans la misère. L'auteur analyse ce prototype des relations haïtiano-dominicaines à partir des relations de productions sur une plantation caféière dominicaine et à la lumière des notions de capital culturel et de double insularité.
La similitude entre le pacte avec le diable et la dévotion à la Vierge y est évoquée. Sur fond de préjugés raciaux, d'injustice sociale, de politique souterraine, de délires mystiques, la République Dominicaine est présentée sous un visage moins touristique, inconnu. Le vrai visage, celui de l'arrière-pays.
Le destin d'El Fondo n'est en rien curieux ou atypique. Niché au pied du district frontalier de Polo et limitrophe de la région de Baharona, le district d'El Fondo offrait, à la fin du dix-neuvième siècle, les conditions climatiques idéales à la culture du café. Les petits exploitants, haïtiens pour une forte majorité, durent s'éclipser au profit des grandes propriétés axées sur la monoculture. Pendant plus d'un demi-siècle, un personnage va s'imposer au point de devenir indissociable de l'histoire d'El Fondo.
Don Luis, à la fois bon prince et tyran, esclavagiste et humaniste est surtout le maître incontesté de la vie économique, sociale et politique du district. La mort du grand don, précédant de quelques décennies la chute des cours du café, a eu raison de la prospérité du secteur. Depuis, le district s'automutile, sombre dans la misère. L'auteur analyse ce prototype des relations haïtiano-dominicaines à partir des relations de productions sur une plantation caféière dominicaine et à la lumière des notions de capital culturel et de double insularité.
La similitude entre le pacte avec le diable et la dévotion à la Vierge y est évoquée. Sur fond de préjugés raciaux, d'injustice sociale, de politique souterraine, de délires mystiques, la République Dominicaine est présentée sous un visage moins touristique, inconnu. Le vrai visage, celui de l'arrière-pays.