Main d'oeuvre. 1913-1949

Par : Pierre Reverdy

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  • Nombre de pages557
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.44 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 3,0 cm
  • ISBN2-07-041260-1
  • EAN9782070412600
  • Date de parution10/02/2000
  • CollectionPoésie
  • ÉditeurGallimard

Résumé

"Reverdy se distingue de ses contemporains persuadés de la valeur d'un sur-réalisme, au sens premier du terme, antérieur à l'acception historique prise depuis. Ils faisaient appel à des rapports de hasard, défiant le contrôle de l'esprit par l'introduction de facteurs troubles tels que le pouvoir intrinsèque prêté au mot, voire à la lettre, le gauchissement d'associations préétablies, la sollicitation de combinaisons auditives.
Reverdy n'a donné d'existence au verbe qu'au tranchant de sa rencontre avec l'émotion. Il ne méconnaît pas la puissance propre à cet instrument de l'expression mais son emploi, pour lui, étant le moyen le plus direct d'une appréhension du monde qui l'entoure, il se garde de toute complaisance à la rhétorique, de toute jonglerie avec les significations. La cristallisation qu'opère le poème ne passe par aucun filon impur.
Elle communique à chacune de ses paroles constitutives comme une existence qu'on dirait physique, s'agit-ilDe l'or des mots troublants qui se glissent dans l'ombreou voit-on littéralementLes paroles plus bleues dans l'air où tout scintille". François Chapon.
"Reverdy se distingue de ses contemporains persuadés de la valeur d'un sur-réalisme, au sens premier du terme, antérieur à l'acception historique prise depuis. Ils faisaient appel à des rapports de hasard, défiant le contrôle de l'esprit par l'introduction de facteurs troubles tels que le pouvoir intrinsèque prêté au mot, voire à la lettre, le gauchissement d'associations préétablies, la sollicitation de combinaisons auditives.
Reverdy n'a donné d'existence au verbe qu'au tranchant de sa rencontre avec l'émotion. Il ne méconnaît pas la puissance propre à cet instrument de l'expression mais son emploi, pour lui, étant le moyen le plus direct d'une appréhension du monde qui l'entoure, il se garde de toute complaisance à la rhétorique, de toute jonglerie avec les significations. La cristallisation qu'opère le poème ne passe par aucun filon impur.
Elle communique à chacune de ses paroles constitutives comme une existence qu'on dirait physique, s'agit-ilDe l'or des mots troublants qui se glissent dans l'ombreou voit-on littéralementLes paroles plus bleues dans l'air où tout scintille". François Chapon.