Made in monde. Les nouvelles frontières de l'économie mondiale
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- Nombre de pages356
- PrésentationBroché
- Poids0.37 kg
- Dimensions14,5 cm × 20,5 cm × 2,5 cm
- ISBN2-02-085296-9
- EAN9782020852968
- Date de parution02/02/2006
- ÉditeurSeuil
- TraducteurLaurent Bury
Résumé
Made in Mande: voici ce que nous pourrions lire sur les poupées du futur. Elles auront été dessinées aux États-Unis; leurs cheveux, confectionnés au Japon; leurs vêtements, conçus en France; le mini-ordinateur qui leur donnera la parole, programmé en Inde; leur corps en vynil, moulé à Taiwan à partir d'éthylène dérivé du pétrole saoudien; et le tout, assemblé en Chine. Cette nouvelle géographie, nous la redoutons. Nous lui associons la course aux bas salaires, les délocalisations, le chômage... On nous explique par ailleurs que la mondialisation ne nous laissera pas le choix, qu'il faudra nous aligner sur un modèle unique, sous peine de disparaître. Rien n'est plus contestable. C'est ce que démontre ici Suzanne Berger. Au terme d'un périple de cinq années en Amérique, en Europe et en Asie, et d'enquêtes conduites auprès de 500 entreprises, ses conclusions bousculent les représentations les mieux installées: la seule course aux bas salaires est une stratégie perdante; les délocalisations peuvent conduire au succès, mais d'autres succès empruntent des chemins plus classiques et tout aussi innovants; les frontières s'estompent, mais les héritages nationaux continuent de jouer... Oui, l'économie se mondialise. Non, elle ne nous vole pas notre liberté.
Made in Mande: voici ce que nous pourrions lire sur les poupées du futur. Elles auront été dessinées aux États-Unis; leurs cheveux, confectionnés au Japon; leurs vêtements, conçus en France; le mini-ordinateur qui leur donnera la parole, programmé en Inde; leur corps en vynil, moulé à Taiwan à partir d'éthylène dérivé du pétrole saoudien; et le tout, assemblé en Chine. Cette nouvelle géographie, nous la redoutons. Nous lui associons la course aux bas salaires, les délocalisations, le chômage... On nous explique par ailleurs que la mondialisation ne nous laissera pas le choix, qu'il faudra nous aligner sur un modèle unique, sous peine de disparaître. Rien n'est plus contestable. C'est ce que démontre ici Suzanne Berger. Au terme d'un périple de cinq années en Amérique, en Europe et en Asie, et d'enquêtes conduites auprès de 500 entreprises, ses conclusions bousculent les représentations les mieux installées: la seule course aux bas salaires est une stratégie perdante; les délocalisations peuvent conduire au succès, mais d'autres succès empruntent des chemins plus classiques et tout aussi innovants; les frontières s'estompent, mais les héritages nationaux continuent de jouer... Oui, l'économie se mondialise. Non, elle ne nous vole pas notre liberté.