Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Grand esprit plutôt que grand écrivain, Mme de Staël vivra-t-elle ? "
Pour autant que le programme de l'agrégation des lettres puisse passer pour...
Lire la suite
20,30 €
Neuf
Actuellement indisponible
Résumé
" Grand esprit plutôt que grand écrivain, Mme de Staël vivra-t-elle ? "
Pour autant que le programme de l'agrégation des lettres puisse passer pour l'un des baromètres de la gloire, à cette question de Sainte-Beuve la réponse aujourd'hui est : oui. Par leur nombre et leur qualité, les contributions ici réunies témoignent de la présence de Mme de Staël en cette fin de siècle qui paraissait l'avoir injustement oubliée, et aussi de la vitalité de cet objet littéraire un peu étrange qu'est Corinne ou l'Italie, à la fois guide de voyage, traité d'esthétique et roman d'amour. De manière suggestive et convergente, elles disent la séduction de cet Au-dessous du volcan façon 1807.
Plutôt que d'avantager une seule perspective, la plupart de ces études font le point sur divers aspects essentiels d'une œuvre d'autant plus excitante à relire qu'elle est moins encombrée d'interprétations : le rapport à l'Histoire (romaine) et à l'histoire littéraire (sous la forme, par exemple, du rapport de Corinne au roman sentimental de son temps), la question religieuse, le " souci patrimonial ", les arcanes du moi (l'Œdipe, la mélancolie et la " mémoire involontaire "), l'imaginaire du langage (qu'il soit conversation, éloquence ou poésie improvisée), la mythologie et les thématiques insinuantes (l'eau, le volcan).
L'ouvrage conclut sur deux études qui envisagent la " fortune littéraire " de Mme de Staël : celle de son roman transporté au théâtre, et, plus généralement, celle de son style. Et il prélude sur une série de perspectives cavalières, où Corinne est " vue d'un peu loin "...