Ma révolution de 1830

Par : Alexandre Dumas
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  • Nombre de pages86
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.2 kg
  • Dimensions19,0 cm × 20,5 cm × 0,5 cm
  • ISBN2-930345-32-2
  • EAN9782930345321
  • Date de parution01/05/2003
  • CollectionTextes pour le théâtre
  • ÉditeurAmbedui (Les éditions de l')
  • AdaptateurEmile Lanc

Résumé

1830 est une date unique dans l'histoire de Paris : celle de la révolution parisienne par excellence, c'est-à-dire qui se déroule comme une pièce de théâtre.
Tout y est : le décor, les personnages et l'action. Vive, allègre, enlevée, celle-ci se noue et se dénoue en trois jours, selon la meilleure tradition classique. Elle commence sur le mode héroïque, se poursuit en tragi-comédie où le rire alterne avec le sang et les larmes, et s'achève sur un cinquième acte que n'eût pas désavoué Molière. Du plus petit jusqu'au plus grand, chaque rôle est tenu avec brio : l'insurgé, le garde national, le Suisse, le bourgeois, le titi parisien, le polytechnicien et le brave général Dubourg, qui est allé se faire costumer chez le fripier. Sans compter le compère Louis-Philippe qui, dans le trou du souffleur, guette l'heure du dénouement. Tout cela, sous le plus gai soleil du monde, dans une ambiance de poudre et de chopines, de coups de fusil et de coup de rouge - une fête nationale où les pétards seraient chargés à balle - devant une toile de fond figurant le faubourg Saint-Antoine côté cour et le Louvre côté jardin. Les morts eux-mêmes ont reçu comme récompense un immense mirliton - la colonne de la Bastille. Ce n'est pas fausser le sens de l'Histoire que de revoir en pensée la Révolution de juillet comme une pièce réussie - parmi tant d'autres dont la chute nous hante encore. Mais il faut un héros, car le Peuple, personnage collectif, n'est pas un personnage convaincant. Ce héros, s'est dit Alexandre Dumas, ce sera moi ! Alexandre Dumas, le plus étonnant inventeur de situations qui ait écrit en français, ne pouvait manquer de s'emparer de celle-là. Si bien que dans ses Mémoires - qui sont du meilleur théâtre, comme ses romans, comme ses récits de voyage, comme ses moindres articles sont du théâtre - le volume, consacré à 1830 est devenu un mélodrame romantique d'un entrain endiablé et qui, historiquement, nous restitue mieux l'atmosphère des fameuses journées qu'une tonne de fiches et vingt tomes de notes. Dumas lâché à travers l'insurrection parisienne, c'est encore Antony, mais c'est déjà D'Artagnan, Bussy et Buridan. Il voit tout, il fait tout et dit tout. Avec quelle couleur ! Les presse du National, la barricade, l'attaque du Petit Pont, la fusillade de l'Institut, la conquête du Louvre - scènes dignes de Monte-Cristo et des Quarante-Cinq ! Mais à quoi bon parler de lui, qui en parle comme pas un ! Les trois coups - de pistolet - retentissent, le rideau se lève, et voici entrer en scène, brûlant les planches, un grand, beau nègre blond, hâlé, crépu, efflanqué, éloquent, qui va avoir l'honneur de représenter devant vous le drame parisien en cinq actes que l'Histoire appelle, aujourd'hui encore : LES TROIS GLORIEUSES !
1830 est une date unique dans l'histoire de Paris : celle de la révolution parisienne par excellence, c'est-à-dire qui se déroule comme une pièce de théâtre.
Tout y est : le décor, les personnages et l'action. Vive, allègre, enlevée, celle-ci se noue et se dénoue en trois jours, selon la meilleure tradition classique. Elle commence sur le mode héroïque, se poursuit en tragi-comédie où le rire alterne avec le sang et les larmes, et s'achève sur un cinquième acte que n'eût pas désavoué Molière. Du plus petit jusqu'au plus grand, chaque rôle est tenu avec brio : l'insurgé, le garde national, le Suisse, le bourgeois, le titi parisien, le polytechnicien et le brave général Dubourg, qui est allé se faire costumer chez le fripier. Sans compter le compère Louis-Philippe qui, dans le trou du souffleur, guette l'heure du dénouement. Tout cela, sous le plus gai soleil du monde, dans une ambiance de poudre et de chopines, de coups de fusil et de coup de rouge - une fête nationale où les pétards seraient chargés à balle - devant une toile de fond figurant le faubourg Saint-Antoine côté cour et le Louvre côté jardin. Les morts eux-mêmes ont reçu comme récompense un immense mirliton - la colonne de la Bastille. Ce n'est pas fausser le sens de l'Histoire que de revoir en pensée la Révolution de juillet comme une pièce réussie - parmi tant d'autres dont la chute nous hante encore. Mais il faut un héros, car le Peuple, personnage collectif, n'est pas un personnage convaincant. Ce héros, s'est dit Alexandre Dumas, ce sera moi ! Alexandre Dumas, le plus étonnant inventeur de situations qui ait écrit en français, ne pouvait manquer de s'emparer de celle-là. Si bien que dans ses Mémoires - qui sont du meilleur théâtre, comme ses romans, comme ses récits de voyage, comme ses moindres articles sont du théâtre - le volume, consacré à 1830 est devenu un mélodrame romantique d'un entrain endiablé et qui, historiquement, nous restitue mieux l'atmosphère des fameuses journées qu'une tonne de fiches et vingt tomes de notes. Dumas lâché à travers l'insurrection parisienne, c'est encore Antony, mais c'est déjà D'Artagnan, Bussy et Buridan. Il voit tout, il fait tout et dit tout. Avec quelle couleur ! Les presse du National, la barricade, l'attaque du Petit Pont, la fusillade de l'Institut, la conquête du Louvre - scènes dignes de Monte-Cristo et des Quarante-Cinq ! Mais à quoi bon parler de lui, qui en parle comme pas un ! Les trois coups - de pistolet - retentissent, le rideau se lève, et voici entrer en scène, brûlant les planches, un grand, beau nègre blond, hâlé, crépu, efflanqué, éloquent, qui va avoir l'honneur de représenter devant vous le drame parisien en cinq actes que l'Histoire appelle, aujourd'hui encore : LES TROIS GLORIEUSES !
Alexandre Dumas
Né en juillet 1802 à Villers-Cotterêts, Alexandre Dumas est mort en décembre 1870 à Puys. Fils du général Thomas Alexandre Davy de la Pailleterie et de Marie-Louise Élisabeth Labouret, il est le père de l’écrivain Dumas fils. Alexandre Dumas est l’un des romanciers français les plus brillants de sa génération. Élève au collège de l’abbé Grégoire à Villers-Cotterêts, il n’y recevra qu’une instruction primaire. Âgé de 13 ans, sa rencontre avec Adolphe de Leuven va être un tremplin dans sa vie. En effet, ce dernier va l’initier à la poésie moderne et va lui donner le goût pour la littérature. Alexandre Dumas en collaboration avec Adolphe de Leuven commence alors à publier des vaudevilles. C’est d’abord un échec, mais le succès ne tarde pas à lui sourire. Sortie en 1844 avec l’aide d’Auguste Maquet, « Les trois mousquetaires » est l’une des œuvres les plus populaires d’Alexandre Dumas. L’action se déroule en France à Paris. C’est l’histoire d’un jeune impétueux et téméraire d’Artagnan qui se lie d’amitié avec les mousquetaires du roi Athos, Aramis et Porthos. Ces quatre hommes comptent bien sauver la dignité et l’honneur de la reine de France mis en péril par le cardinal de Richelieu et ses agents. Pourront-ils mener à bien leur mission ? Alexandre Dumas nous plonge au cœur d’une aventure séduisante parsemée de complots, de trahisons, de combats… Tout cela sur un ton comique et humoristique. L’ouvrage « Le Comte de Monte Cristo » a aussi contribué à la célébrité d’Alexandre Dumas. L’auteur parle de la jalousie, la traîtrise et la vengeance. C’est l’histoire émouvante et passionnante d’Edmond Dantès que vous prendrez beaucoup de plaisir à lire.