Ma folie ordinaire. Allers et retours à l'hôpital Sainte-Anne
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- Nombre de pages166
- PrésentationBroché
- Poids0.225 kg
- Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,4 cm
- ISBN2-84671-157-7
- EAN9782846711579
- Date de parution14/09/2006
- ÉditeurEmpecheurs De Penser En Rond
Résumé
Emilie Durand raconte sa vie de patiente, entre anorexie, tentatives de suicide, hospitalisations. Elle termine ses études de vétérinaire. " Une des questions que psychiatre ou psychologue ne peut s'empêcher de me poser au début de chaque entretien est le fatidique Comment allez-vous? Cela a le don de m'exaspérer! Il est évident que, si je suis à Sainte-Anne, c'est que cela ne va pas. Ensuite, je ne vais pas leur raconter en détail pourquoi ça ne va pas parce que je ne le sais pas moi-même. Et même si cela allait super bien et que je le leur disais, ils ne me croiraient pas. Quelle est donc l'utilité de cette question que mon psychologue, même des années plus tard, continue à me poser? Je pense que c'est une espèce d'entrée en matière que le médecin ne sachant pas comment débuter son entretien utilise en croyant qu'elle est banale et peu compromettante. C'est pour moi une question creuse et hypocrite. Certaines fois, on me pose cette question juste avant que je passe à l'acte et je réponds toujours: Oui oui, ça va! Deux minutes plus tard je suis à l'hôpital pour tentative de suicide. "
Emilie Durand raconte sa vie de patiente, entre anorexie, tentatives de suicide, hospitalisations. Elle termine ses études de vétérinaire. " Une des questions que psychiatre ou psychologue ne peut s'empêcher de me poser au début de chaque entretien est le fatidique Comment allez-vous? Cela a le don de m'exaspérer! Il est évident que, si je suis à Sainte-Anne, c'est que cela ne va pas. Ensuite, je ne vais pas leur raconter en détail pourquoi ça ne va pas parce que je ne le sais pas moi-même. Et même si cela allait super bien et que je le leur disais, ils ne me croiraient pas. Quelle est donc l'utilité de cette question que mon psychologue, même des années plus tard, continue à me poser? Je pense que c'est une espèce d'entrée en matière que le médecin ne sachant pas comment débuter son entretien utilise en croyant qu'elle est banale et peu compromettante. C'est pour moi une question creuse et hypocrite. Certaines fois, on me pose cette question juste avant que je passe à l'acte et je réponds toujours: Oui oui, ça va! Deux minutes plus tard je suis à l'hôpital pour tentative de suicide. "