Ma bataille de l'Ebre. La cote 666
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- Nombre de pages93
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.085 kg
- Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 0,6 cm
- ISBN2-930390-16-6
- EAN9782930390161
- Date de parution10/07/2006
- CollectionFlibuste
- ÉditeurTribord
- TraducteurJean de Médrano
- PréfacierLise London
Résumé
Il m'a fallu soixante ans pour pouvoir en parler, pour isoler cet enfer intérieur, pour pouvoir le voir de l'extérieur. Il est impossible de pouvoir oublier une expérience comme celle de l'Ebre mais pendant des années je l'ai oubliée. Ou peut-être l'ai je cachée par peur. Ou pour me libérer inconsciemment du souvenir de l'horreur. Comme si quelque chose dans mon cerveau avait fermé une porte. Je ne peux pas l'expliquer, peut-être que j'avais honte de parler de ces choses.
Parler de mort et de guerre à des yens tranquilles qui n'ont jamais rien connu de semblable et qui sont déjà un peu fatigués de voir des filins ou de lire des romans de guerre, ce qui est, en fin de compte, tout ce qui reste des guerres.
Parler de mort et de guerre à des yens tranquilles qui n'ont jamais rien connu de semblable et qui sont déjà un peu fatigués de voir des filins ou de lire des romans de guerre, ce qui est, en fin de compte, tout ce qui reste des guerres.
Il m'a fallu soixante ans pour pouvoir en parler, pour isoler cet enfer intérieur, pour pouvoir le voir de l'extérieur. Il est impossible de pouvoir oublier une expérience comme celle de l'Ebre mais pendant des années je l'ai oubliée. Ou peut-être l'ai je cachée par peur. Ou pour me libérer inconsciemment du souvenir de l'horreur. Comme si quelque chose dans mon cerveau avait fermé une porte. Je ne peux pas l'expliquer, peut-être que j'avais honte de parler de ces choses.
Parler de mort et de guerre à des yens tranquilles qui n'ont jamais rien connu de semblable et qui sont déjà un peu fatigués de voir des filins ou de lire des romans de guerre, ce qui est, en fin de compte, tout ce qui reste des guerres.
Parler de mort et de guerre à des yens tranquilles qui n'ont jamais rien connu de semblable et qui sont déjà un peu fatigués de voir des filins ou de lire des romans de guerre, ce qui est, en fin de compte, tout ce qui reste des guerres.