Lumières orientales et Orient des Lumières
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- Nombre de pages186
- PrésentationBroché
- Poids0.32 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,4 cm
- ISBN978-2-296-13171-2
- EAN9782296131712
- Date de parution01/11/2010
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
La deuxième moitié du dix-septième siècle et le dix-huitième siècle européens avaient été relativement accueillants à la philosophie et à la littérature orientales, à la science arabe, à l'Islam et au christianisme oriental. Au contraire, le dix-neuvième siècle européen, entre conquêtes et colonisations, a ouvert une ère d'incompréhension et de mépris dont nous portons encore aujourd'hui les stigmates : les politiques des Etats Unis d'Europe et d'Amérique laissent se déchaîner la violence en présupposant une réalité orientale permanente et une essence occidentale non moins immuable. Les tenants de la " mondialisation " utilisent le pseudo savoir d'un Orient mythique et diabolisé pour promouvoir leurs propres intérêts et restaurer un esprit spontané de domination. En s'inscrivant en faux contre ce fracas de l'intolérance, il convient de redonner la parole aux penseurs des Lumières orientales de la Renaissance arabe ou Nanda du dix-neuvième siècle sans oublier leurs précurseurs du haut Moyen-Age. On peut alors ne pas désespérer de la portée de voix d'un débat autour de la problématique du théologico-politique, approfondie et librement interrogée par un Orient et un Occident non essentialisés.
La deuxième moitié du dix-septième siècle et le dix-huitième siècle européens avaient été relativement accueillants à la philosophie et à la littérature orientales, à la science arabe, à l'Islam et au christianisme oriental. Au contraire, le dix-neuvième siècle européen, entre conquêtes et colonisations, a ouvert une ère d'incompréhension et de mépris dont nous portons encore aujourd'hui les stigmates : les politiques des Etats Unis d'Europe et d'Amérique laissent se déchaîner la violence en présupposant une réalité orientale permanente et une essence occidentale non moins immuable. Les tenants de la " mondialisation " utilisent le pseudo savoir d'un Orient mythique et diabolisé pour promouvoir leurs propres intérêts et restaurer un esprit spontané de domination. En s'inscrivant en faux contre ce fracas de l'intolérance, il convient de redonner la parole aux penseurs des Lumières orientales de la Renaissance arabe ou Nanda du dix-neuvième siècle sans oublier leurs précurseurs du haut Moyen-Age. On peut alors ne pas désespérer de la portée de voix d'un débat autour de la problématique du théologico-politique, approfondie et librement interrogée par un Orient et un Occident non essentialisés.



