Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Paru en 1901, les carnets de voyage d'Emile Vedel, préfacés par Pierre Loti, évoquent les lieux et les océans parcourus au cours de sa carrière d'officier...
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Paru en 1901, les carnets de voyage d'Emile Vedel, préfacés par Pierre Loti, évoquent les lieux et les océans parcourus au cours de sa carrière d'officier de marine. On y retrouve un regard rigoureux et parfois pittoresque porté sur Ceylan (Sri-Lanka), Madurai (Inde du Sud), Canton (Chine), la Polynésie, et surtout le Cambodge. En effet, c'est au travers de son évocation d'Angkor que ces récits ont établi leur notoriété : Pierre Loti s'en inspirant librement dans son Pèlerin d'Angkor. Dans un style précis, Emile Vedel dessine sous nos yeux les fameux temples khmers. Au long de notre lecture, ils apparaissent dans toute leur splendeur et le : fragilité dans les Lumières d'Orient. Nous le suivons ensuite dans sa connaissance de la Polynésie au travers de l'évocation de souvenirs, de rencontres et de réflexions (cités par Victor Segalen dans Les immémoriaux). Entre érudition et acuité visuelle, histoire et anecdotes, ce sont des paysages et des civilisations qui renaissent entre les lignes.