Ludmila Javorova. Histoire de la première femme prêtre

Par : Suzanne Tunc

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  • Nombre de pages151
  • PrésentationBroché
  • Poids0.19 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-916842-15-8
  • EAN9782916842158
  • Date de parution23/10/2012
  • ÉditeurTemps Présent

Résumé

En Tchécoslovaquie, d’abord sous occupation nazie (1939-1945) puis soviétique (1945-1989), les catholiques vivent leur foi clandestinement, au risque de leur vie. Les papes successifs reconnaissent et encouragent cette Église, qui se soucie des pauvres et protège les clandestins, notamment les femmes qui, en prison, sont cruellement privées de secours spirituel. C’est pour leur venir en aide qu’en 1970 un évêque de l’Eglise clandestine confère ordonne une femme, Ludmila, comme prêtre.
C’est la première fois. La paix revenue, le Vatican déclarera cette ordination invalide. Ainsi, l’institution n’a pas su saisir l’occasion d’avancer vers la modernité, en affirmant dans les faits l’égalité voulue par le Christ entre hommes et femmes. Pourquoi relire cette histoire ? Parce qu’elle est exemplaire d’une question contemporaine brûlante pour l’Église catholique : l’ordination sans discrimination de sexe et la mise en oeuvre de l’universalité du sacerdoce du Christ.
Si les travaux universitaires sur cette question sont maintenant nombreux, l’institution catholique reste crispée sur tant d’archaïsmes que les chercheurs ont jugé la cause perdue. Restait à raconter de façon narrative et accessible à tous cette histoire dont les faits sont rapportés par Ludmila elle-même. Il fallait porter au dossier une pièce tout à fait neuve. C’est maintenant chose faite.
En Tchécoslovaquie, d’abord sous occupation nazie (1939-1945) puis soviétique (1945-1989), les catholiques vivent leur foi clandestinement, au risque de leur vie. Les papes successifs reconnaissent et encouragent cette Église, qui se soucie des pauvres et protège les clandestins, notamment les femmes qui, en prison, sont cruellement privées de secours spirituel. C’est pour leur venir en aide qu’en 1970 un évêque de l’Eglise clandestine confère ordonne une femme, Ludmila, comme prêtre.
C’est la première fois. La paix revenue, le Vatican déclarera cette ordination invalide. Ainsi, l’institution n’a pas su saisir l’occasion d’avancer vers la modernité, en affirmant dans les faits l’égalité voulue par le Christ entre hommes et femmes. Pourquoi relire cette histoire ? Parce qu’elle est exemplaire d’une question contemporaine brûlante pour l’Église catholique : l’ordination sans discrimination de sexe et la mise en oeuvre de l’universalité du sacerdoce du Christ.
Si les travaux universitaires sur cette question sont maintenant nombreux, l’institution catholique reste crispée sur tant d’archaïsmes que les chercheurs ont jugé la cause perdue. Restait à raconter de façon narrative et accessible à tous cette histoire dont les faits sont rapportés par Ludmila elle-même. Il fallait porter au dossier une pièce tout à fait neuve. C’est maintenant chose faite.