Lucarnes

Par : Jacques Goorma
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  • Nombre de pages125
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.161 kg
  • Dimensions13,5 cm × 20,5 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-84590-365-4
  • EAN9782845903654
  • Date de parution29/02/2024
  • CollectionLes cahiers d'Arfuyen
  • ÉditeurArfuyen

Résumé

Ce n'est pas un hasard si figure en couverture de ce nouveau livre l'idéogramme kou, en chinois " bouche ". Ce signe se réfère bien sûr d'abord aux petites ouvertures qui donnent leur titre au livre : cette " petite lucarne / ouverte // au fond /du tableau " qui semble le faire communiquer, conne dans un tableau de Vermeer, avec un autre monde. Mais ce signe désigne aussi la bouche béante dans l'instant de 'émerveillement : " elle est venue, dit le poète / l'inattendue l'éblouissante // sitôt / disparue ".
Innombrables sont ces instants pour qui sait les accueillir et chaque poème en est comme la trace, peut-être aussi peut-être la clef. Car, écrit Goorma " nul / ne rencontre le poème // sans / se rencontrer ". Le poème n'est pas simple souvenir, mais principe actif. Il nous aide à voir et à entendre. Comme le poète, le lecteur qui vit profon-dément le texte doit pouvoir éprouver lui aussi cette étrange impression : " je m'éveille soudain / regardant tout autour // comme venant / de tomber du ciel ".
C'est alors que subitement la lucarne s'ouvre à la vision : " le soir appuie / son front noir // sur la vitre / et te regarde ". Et c'est alors que se fait sensible, dans un parfait silence, le passage de la grâce. Car toujours, rappelle le poète, " l'effroi est /grand ouvert // au vertige / de la grâce. " Et ce sont au contraire l'habitude et le confort qui nous empêchent de la recevoir. Au plus sombre des jours, la grâce reste présente en nous : " par le sourire en nous / de la clarté // la grâce demeure / invaincue ".
Ce n'est pas un hasard si figure en couverture de ce nouveau livre l'idéogramme kou, en chinois " bouche ". Ce signe se réfère bien sûr d'abord aux petites ouvertures qui donnent leur titre au livre : cette " petite lucarne / ouverte // au fond /du tableau " qui semble le faire communiquer, conne dans un tableau de Vermeer, avec un autre monde. Mais ce signe désigne aussi la bouche béante dans l'instant de 'émerveillement : " elle est venue, dit le poète / l'inattendue l'éblouissante // sitôt / disparue ".
Innombrables sont ces instants pour qui sait les accueillir et chaque poème en est comme la trace, peut-être aussi peut-être la clef. Car, écrit Goorma " nul / ne rencontre le poème // sans / se rencontrer ". Le poème n'est pas simple souvenir, mais principe actif. Il nous aide à voir et à entendre. Comme le poète, le lecteur qui vit profon-dément le texte doit pouvoir éprouver lui aussi cette étrange impression : " je m'éveille soudain / regardant tout autour // comme venant / de tomber du ciel ".
C'est alors que subitement la lucarne s'ouvre à la vision : " le soir appuie / son front noir // sur la vitre / et te regarde ". Et c'est alors que se fait sensible, dans un parfait silence, le passage de la grâce. Car toujours, rappelle le poète, " l'effroi est /grand ouvert // au vertige / de la grâce. " Et ce sont au contraire l'habitude et le confort qui nous empêchent de la recevoir. Au plus sombre des jours, la grâce reste présente en nous : " par le sourire en nous / de la clarté // la grâce demeure / invaincue ".
Le géant de Baobo
Jacques Goorma, Leyla Goormaghtigh, Maud Legrand
Album
15,00 €