Louison la douce. Tome 2
Edition en gros caractères

Par : Roger Judenne

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  • Nombre de pages729
  • PrésentationBroché
  • FormatEdition en gros caractères
  • Poids0.4 kg
  • Dimensions15,0 cm × 22,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-38299-031-5
  • EAN9782382990315
  • Date de parution06/09/2021
  • ÉditeurEditions de la Loupe

Résumé

Année 1870, plaine de la Beauce. La guerre oppose les soldats prussiens et français. Au château communal transformé en hôpital de campagne, la marquise du lieu remarque la jeune Louison. Bienveillante, instruite et habile, elle serait bien plus utile aux soins des blessés qu'aux pénibles travaux des champs. Lorsqu'un jour elle aperçoit sur le champ de bataille un soldat ennemi vacillant, Louison doit faire un choix crucial : l'abandonner ou le ramener au château...
Vite, le convoi s'apprête à partir !
Année 1870, plaine de la Beauce. La guerre oppose les soldats prussiens et français. Au château communal transformé en hôpital de campagne, la marquise du lieu remarque la jeune Louison. Bienveillante, instruite et habile, elle serait bien plus utile aux soins des blessés qu'aux pénibles travaux des champs. Lorsqu'un jour elle aperçoit sur le champ de bataille un soldat ennemi vacillant, Louison doit faire un choix crucial : l'abandonner ou le ramener au château...
Vite, le convoi s'apprête à partir !

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Une alternance de douceur et de drames
1870, plaine de la Beauce. Alors que la guerre contre les Prussiens fait de nombreux blessés, Mme la marquise transforme son château de Reverseaux en hôpital. Avec d’autres employés, Louison est chargée d’aller chercher les blessés sur le champ de bataille. Limité par la place dans les charrettes, le docteur Molinier est obligé de trier les blessés et de n’emmener que ceux qui ont un espoir de survie. Sur la route du retour, Louison voit un homme, blessé gravement à la tête. Son uniforme ne permet pas de connaître son identité, il n’y a plus de place dans le convoi, cependant la jeune fille ne se résigne pas à l’abandonner. Louison est très dévouée et elle est très aimée des soldats, à qui elle accorde beaucoup d’attention, malgré la charge de travail qui pèse sur ses épaules. Elle lit les lettres des épouses, écoute les souffrances de chacun, compatit aux douleurs physiques et psychologiques. Elle est, particulièrement, attentive à « son blessé ». Hélas, ce dernier est amnésique, il ne sait pas qui il est ni d’où il vient, il ne se souvient pas si une famille l’attend et personne ne sait dans quel régiment il a combattu. La marquise est une femme de cœur : elle estime que chaque homme et doit être soigné, peu importe sa nationalité. Aussi, parmi les hospitalisés, figure, également, un soldat prussien qui affronte de nombreuses animosités. Il se confie à Louison, celle qui prend soin de lui. Fritz est un jeune homme sensible, il n’a pas choisi de partir au combat et il a peur : il est un ennemi au sein des Français et il est, certainement, considéré comme déserteur par l’armée prussienne. Ernest est celui qui supporte le plus difficilement la présence allemande. Réputé pour son comportement caractériel, il est tenu pour le benêt du domaine. Amoureux de la jolie infirmière et témoin d’une exécution par les Uhlans, sa colère grandit. Son père, Mathurin, qui a la charge des chevaux et possède un don de guérisseur, s’en inquiète. Dans ce roman, une place importante est accordée aux équidés, réquisitionnés pour remplacer les animaux morts sur les champs de bataille. Édouard, un fermier, s’angoisse pour sa jument, Fifine. Il a peur qu’elle participe aux charges de cavalerie. Les chevaux sont au centre de scènes vibrantes d’émotion, qui m’ont émue aux larmes. J’ai été très touchée par ce roman qui raconte le quotidien d’un hôpital improvisé. Roger Judenne décrit dans quelles conditions étaient opérés les mutilés de guerre, les combats meurtriers, la peur qui envahissait aussi bien la population (qui était proche des combats) que les soldats. Il dépeint la solidarité entre blessés, mais aussi celle de ceux qui étaient à l’arrière et qui se sont mobilisés pour sauver des vies et pour nourrir les pensionnaires, alors que le pain manquait. J’ai été bouleversée par ces jeunes hommes, français ou allemands : ils ne souhaitaient pas participer à cette boucherie, mais ils n’avaient pas le choix. L’histoire de chacun m’a meurtrie. Louison la douce est une alternance de douceur et de drames. Au milieu de la barbarie, des passages de générosité étreignent le cœur, des moments partagés donnent le sourire, la musique adoucit les peines et le dévouement des soignants apaise. Mais des menaces et la haine pèsent sur cette harmonie… J’ai adoré Louison la douce.
1870, plaine de la Beauce. Alors que la guerre contre les Prussiens fait de nombreux blessés, Mme la marquise transforme son château de Reverseaux en hôpital. Avec d’autres employés, Louison est chargée d’aller chercher les blessés sur le champ de bataille. Limité par la place dans les charrettes, le docteur Molinier est obligé de trier les blessés et de n’emmener que ceux qui ont un espoir de survie. Sur la route du retour, Louison voit un homme, blessé gravement à la tête. Son uniforme ne permet pas de connaître son identité, il n’y a plus de place dans le convoi, cependant la jeune fille ne se résigne pas à l’abandonner. Louison est très dévouée et elle est très aimée des soldats, à qui elle accorde beaucoup d’attention, malgré la charge de travail qui pèse sur ses épaules. Elle lit les lettres des épouses, écoute les souffrances de chacun, compatit aux douleurs physiques et psychologiques. Elle est, particulièrement, attentive à « son blessé ». Hélas, ce dernier est amnésique, il ne sait pas qui il est ni d’où il vient, il ne se souvient pas si une famille l’attend et personne ne sait dans quel régiment il a combattu. La marquise est une femme de cœur : elle estime que chaque homme et doit être soigné, peu importe sa nationalité. Aussi, parmi les hospitalisés, figure, également, un soldat prussien qui affronte de nombreuses animosités. Il se confie à Louison, celle qui prend soin de lui. Fritz est un jeune homme sensible, il n’a pas choisi de partir au combat et il a peur : il est un ennemi au sein des Français et il est, certainement, considéré comme déserteur par l’armée prussienne. Ernest est celui qui supporte le plus difficilement la présence allemande. Réputé pour son comportement caractériel, il est tenu pour le benêt du domaine. Amoureux de la jolie infirmière et témoin d’une exécution par les Uhlans, sa colère grandit. Son père, Mathurin, qui a la charge des chevaux et possède un don de guérisseur, s’en inquiète. Dans ce roman, une place importante est accordée aux équidés, réquisitionnés pour remplacer les animaux morts sur les champs de bataille. Édouard, un fermier, s’angoisse pour sa jument, Fifine. Il a peur qu’elle participe aux charges de cavalerie. Les chevaux sont au centre de scènes vibrantes d’émotion, qui m’ont émue aux larmes. J’ai été très touchée par ce roman qui raconte le quotidien d’un hôpital improvisé. Roger Judenne décrit dans quelles conditions étaient opérés les mutilés de guerre, les combats meurtriers, la peur qui envahissait aussi bien la population (qui était proche des combats) que les soldats. Il dépeint la solidarité entre blessés, mais aussi celle de ceux qui étaient à l’arrière et qui se sont mobilisés pour sauver des vies et pour nourrir les pensionnaires, alors que le pain manquait. J’ai été bouleversée par ces jeunes hommes, français ou allemands : ils ne souhaitaient pas participer à cette boucherie, mais ils n’avaient pas le choix. L’histoire de chacun m’a meurtrie. Louison la douce est une alternance de douceur et de drames. Au milieu de la barbarie, des passages de générosité étreignent le cœur, des moments partagés donnent le sourire, la musique adoucit les peines et le dévouement des soignants apaise. Mais des menaces et la haine pèsent sur cette harmonie… J’ai adoré Louison la douce.
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