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Lost n’est pas seulement l’histoire d’un avion qui s’écrase sur une île (pas si) déserte. Phénomènes surnaturels, retours dans le passé, bonds dans l’avenir, voyages dans le temps : fresque épique et tragique de 121 épisodes, Lost nous fait vivre la désorientation de ses personnages, met au défi notre compréhension et invite aux visionnages répétés et à l’interprétation en continu. Elle pense notre rapport à autrui, au temps, à la vérité, à la croyance et à la fiction.
Cet ouvrage explore comment la série réconcilie postmodernisme et sincérité, distance critique et émotion pure, visions du monde multiples et expérience universelle de vie et de mort. Série de coïncidences, de miracles et de retrouvailles, fiction vitale qui relie et se relit, Lost a tout simplement révolutionné la construction narrative télévisuelle.
Autant regarder la série non?
Suite aux excellentes critiques et à mon fanatisme pour cette série merveilleuse qu’est Lost, je me suis jeté sur ce livre « Lost, fiction vitale » écrit par Sarah Hatchuel, professeur de littérature et cinéma anglophone.
Et bien rien que là, je ne sais pas si il y a un rapport, mais mon esprit scientifique et voué à l’ordre n’a pas pu se faire à cet écrit d’une centaine de pages tant tout est fouillis. On délimite de grandes parties pour au final tout mélanger et partir dans tous les sens.
Encore, s’il n’y avait que ça. Vous aurez déjà compris que je n’ai pas aimé ce livre. Pourquoi ? Parce que ça ne s’adresse pas aux fans qui ont vécus cette série sur les forums et autres réseaux communautaires, aux fans qui ont partagés des thèses bien plus élaborées que quelques études sur les flashback, flashforward et autres…
C’est bien simple, le souci est que j’en ressors de là comme dans l’état où j’y étais entré. Je n’ai rien appris, voir je vois ici des erreurs tel que le fait de dire que le sujet de l’homosexualité est absent de la série. Le seul mérite de ce livre, c’est de nous replonger dans l’univers de cette série riche qui mérite bien plus qu’une centaine de page qui se répète. Et le pire, c’est qu’il y a 5 pages de bibliographie, à croire que cette série n’est au final, pas adaptée à une explication et dissertation figées.
Je dis rarement ça d’un livre, mais je me suis fait avoir, j’ai jeté de l’argent par les fenêtres. Autant dépoussiérer mes coffrets DVD.