Lorsque Socrate a tort

Par : Andrei Cornea

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  • Nombre de pages160
  • PrésentationBroché
  • Poids0.19 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 0,8 cm
  • ISBN978-2-7637-8803-6
  • EAN9782763788036
  • Date de parution18/06/2009
  • CollectionZêtêsis
  • ÉditeurPresses Université Laval
  • TraducteurAnne-Marie Frotin
  • TraducteurEugénia Duta

Résumé

Il me semble bienvenu de proposer ici quelques exercices de " réhabilitation " des refusés de la philosophie platonicienne par la médiation de quelques personnages secondaires des dialogues, face auxquels Socrate, semble-t-il, avait toujours raison. Lancien humanisme socratique est aujourd'hui - après Nietzsche, Wittgenstein, Derrida, Foucault et tant d'autres - tombé en ruine. Néanmoins il est encore temps de construire un autre humanisme, plus modeste, défensif plutôt mais plus solide peut-être, un " humanisme secondaire ", mais à condition de se poser la question première : où se trouve donc l'origine des erreurs anciennes qu'il faut en quelque sorte expier ? " Quo numine laeso " quels sont donc les dieux qui, autrefois irrités par la philosophie socratique, se sont entre temps vengés d'elle, mais aussi, me semble-t- il, de l'être humain dans son intégrité ? Seule, la réponse à cette question nous permettrait, à mon sens, de repartir la tête haute et de faire comprendre au monde actuel (contemporain du terrorisme de masse, de la manipulation génétique et de la vulgarité du " chat " sur le net) que Socrate, si irritant pût-il être dans ses prétentions à avoir toujours et irréfutablement raison (une raison assez fragile somme toute), n'est tout de même pas mort inutilement.
Voyons donc ce qui se passe lorsque Socrate a tort...
Il me semble bienvenu de proposer ici quelques exercices de " réhabilitation " des refusés de la philosophie platonicienne par la médiation de quelques personnages secondaires des dialogues, face auxquels Socrate, semble-t-il, avait toujours raison. Lancien humanisme socratique est aujourd'hui - après Nietzsche, Wittgenstein, Derrida, Foucault et tant d'autres - tombé en ruine. Néanmoins il est encore temps de construire un autre humanisme, plus modeste, défensif plutôt mais plus solide peut-être, un " humanisme secondaire ", mais à condition de se poser la question première : où se trouve donc l'origine des erreurs anciennes qu'il faut en quelque sorte expier ? " Quo numine laeso " quels sont donc les dieux qui, autrefois irrités par la philosophie socratique, se sont entre temps vengés d'elle, mais aussi, me semble-t- il, de l'être humain dans son intégrité ? Seule, la réponse à cette question nous permettrait, à mon sens, de repartir la tête haute et de faire comprendre au monde actuel (contemporain du terrorisme de masse, de la manipulation génétique et de la vulgarité du " chat " sur le net) que Socrate, si irritant pût-il être dans ses prétentions à avoir toujours et irréfutablement raison (une raison assez fragile somme toute), n'est tout de même pas mort inutilement.
Voyons donc ce qui se passe lorsque Socrate a tort...