Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Lorsque l'enfant disparaît, sa mère et son père doivent réapprendre à vivre. Comment surmonteront-ils l'épreuve ? Par quels chemins, conscients...
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Livré chez vous entre le 26 septembre et le 1 octobre
En librairie
Résumé
Lorsque l'enfant disparaît, sa mère et son père doivent réapprendre à vivre. Comment surmonteront-ils l'épreuve ? Par quels chemins, conscients et inconscients, passeront-ils ? Ginette Raimbault explore ici l'itinéraire psychique de parents endeuillés. Elle s'appuie sur les témoignages spontanés de créateurs qui ont eu recours à leur art pour tenter " d'intégrer " la disparition de leur enfant : Victor Hugo pleurant Léopoldine, Gustav Mahler brisé par la mort de " Putzi ", Isadora Duncan ou Geneviève Jurgensen perdant l'une et l'autre deux enfants en même temps, Stéphane Mallarmé élaborant un monument littéraire comme " Tombeau " pour son fils Anatole.
Si ces noms sont illustres, leur cheminement ne se distingue en rien de celui d'autres parents en deuil. Chaque destinée tisse la trame d'une réparation interminable, " travail de deuil " jamais organisé ni conscient, qui puise sa matière première dans l'histoire individuelle, et notamment familiale, du sujet pour l'orienter à terme vers d'autres investissements : nouvelle maternité, militantisme, retour à la religion, spiritualisme...
A travers la détresse exprimée par ces cas emblématiques, ce livre pose en réalité une question universelle : qu'est-ce qu'un enfant pour son parent ?
Ginette Raimbault, psychanalyste, directeur de recherche à l'Inserm, a notamment publié L'enfant et la mort ; Clinique du réel et, avec Caroline Eliacheff, Les Indomptables (Odile Jacob, 1989, " Opus ", 1996).