Longtemps je me suis couché de bonheur

Par : Daniel Picouly

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  • Nombre de pages305
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.166 kg
  • Dimensions11,2 cm × 18,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-253-26274-9
  • EAN9782253262749
  • Date de parution23/11/2022
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche

Résumé

Orly, cité Million, 1964. Un adolescent de quinze ans, pour l'amour d'une Albertine, plonge dans l'oeuvre de Marcel Proust. Jusqu'à l'obsession. Autour de lui se bousculent un Charlus égoutier, une Odette infirmière à domicile, une duchesse de Guermantes battant ses tapis à la fenêtre... Rêve ou réalité, peu importe, quand il sera grand, il sera Proust. Avec la verve et l'imagination qui ont fait le succès du Champ de personne, Daniel Picouly transpose l'univers de Marcel Proust dans sa banlieue d'Orly.
Le récit profond et drôle d'une éducation sentimentale, hommage à l'école, à sa famille et à l'auteur de La Recherche. A tout ce qui a fait de lui l'écrivain qu'il est aujourd'hui.
Orly, cité Million, 1964. Un adolescent de quinze ans, pour l'amour d'une Albertine, plonge dans l'oeuvre de Marcel Proust. Jusqu'à l'obsession. Autour de lui se bousculent un Charlus égoutier, une Odette infirmière à domicile, une duchesse de Guermantes battant ses tapis à la fenêtre... Rêve ou réalité, peu importe, quand il sera grand, il sera Proust. Avec la verve et l'imagination qui ont fait le succès du Champ de personne, Daniel Picouly transpose l'univers de Marcel Proust dans sa banlieue d'Orly.
Le récit profond et drôle d'une éducation sentimentale, hommage à l'école, à sa famille et à l'auteur de La Recherche. A tout ce qui a fait de lui l'écrivain qu'il est aujourd'hui.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Un bijou d'humour et d'élégance.
Orly, région parisienne, milieu des années 60. Des adolescents en ébullition, des professeurs loufoques, une cité grise et pourtant tellement pittoresque. Dès la première page nous voilà embarqués dans les pensées de notre jeune héros. Nous ne connaîtrons pas son nom, mais nous pourrons l’appelez Daniel ou Marcel. Surtout Marcel. Parce que son plus grand souhait, au moment où nous faisons sa connaissance, est de devenir Proust. Pourquoi ? Mais à cause d’Albertine, évidemment ! Pour lui plaire il a lu l’intégralité de La Recherche du Temps Perdu. Pensez donc, c’est un minimum tout de même. Et pour la garder, il deviendra Proust, ça aussi, c’est un minimum. Mais, d’abord, il va devoir faire face à quelques problèmes urgents, au premier rang duquel se trouve sa rédaction, qui a disparu ! Fallait que ce soit celle-là, évidemment. Celle dont Proust lui-même aurait été jaloux. Et puis Albertine, qui elle aussi a disparu. Décidément, c’est un complot. Plus rien ne marche droit, au collège Curie, et ce n’est guère moins bancal dans la cité Million. Heureusement il y a Bala. Lui c’est le bon copain. Attention, il a ses défauts hein, mais c’est quand même son copain. Et il faut bien être au moins deux pour supporter tous ces profs étranges. Donc c’est décidé, ce soir ils enlèvent Albertine. Si tout se passe bien. Holà, je vous vois d’ici, vous vous demandez ce que c’est que cette histoire et si elle en vaut bien la peine. Et bien sachez que oui. Cent fois oui. Parce qu’un roman qui est à la fois aussi drôle et émouvant que truffé de références, on en croise pas tous les jours. Parce que Daniel Picouly nous raconte un Proust avec la voix d’un petit Nicolas, et que le mélange des trois est rafraîchissant et délicieux. Parce que ça va à toute allure, qu’on se prend au jeu et qu’il n’y a pas moyen de le lâcher une fois commencé. Parce qu’on se régale des bons mots, des tournures de phrases attendrissantes et de cette ambiance sixties tellement bien dépeinte. Parce qu’une telle galerie de personnages mérite largement un public étendu. Et enfin parce que si vous voulez passer un bon moment, c’est le livre à lire, tout simplement. Donc oui, cent fois oui, lisez-le !
Orly, région parisienne, milieu des années 60. Des adolescents en ébullition, des professeurs loufoques, une cité grise et pourtant tellement pittoresque. Dès la première page nous voilà embarqués dans les pensées de notre jeune héros. Nous ne connaîtrons pas son nom, mais nous pourrons l’appelez Daniel ou Marcel. Surtout Marcel. Parce que son plus grand souhait, au moment où nous faisons sa connaissance, est de devenir Proust. Pourquoi ? Mais à cause d’Albertine, évidemment ! Pour lui plaire il a lu l’intégralité de La Recherche du Temps Perdu. Pensez donc, c’est un minimum tout de même. Et pour la garder, il deviendra Proust, ça aussi, c’est un minimum. Mais, d’abord, il va devoir faire face à quelques problèmes urgents, au premier rang duquel se trouve sa rédaction, qui a disparu ! Fallait que ce soit celle-là, évidemment. Celle dont Proust lui-même aurait été jaloux. Et puis Albertine, qui elle aussi a disparu. Décidément, c’est un complot. Plus rien ne marche droit, au collège Curie, et ce n’est guère moins bancal dans la cité Million. Heureusement il y a Bala. Lui c’est le bon copain. Attention, il a ses défauts hein, mais c’est quand même son copain. Et il faut bien être au moins deux pour supporter tous ces profs étranges. Donc c’est décidé, ce soir ils enlèvent Albertine. Si tout se passe bien. Holà, je vous vois d’ici, vous vous demandez ce que c’est que cette histoire et si elle en vaut bien la peine. Et bien sachez que oui. Cent fois oui. Parce qu’un roman qui est à la fois aussi drôle et émouvant que truffé de références, on en croise pas tous les jours. Parce que Daniel Picouly nous raconte un Proust avec la voix d’un petit Nicolas, et que le mélange des trois est rafraîchissant et délicieux. Parce que ça va à toute allure, qu’on se prend au jeu et qu’il n’y a pas moyen de le lâcher une fois commencé. Parce qu’on se régale des bons mots, des tournures de phrases attendrissantes et de cette ambiance sixties tellement bien dépeinte. Parce qu’une telle galerie de personnages mérite largement un public étendu. Et enfin parce que si vous voulez passer un bon moment, c’est le livre à lire, tout simplement. Donc oui, cent fois oui, lisez-le !