Logique de la nature.. Le fantôme, la technique et la mort

Par : Serge Margel

Formats :

  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages96
  • PrésentationBroché
  • Poids0.15 kg
  • Dimensions14,1 cm × 22,1 cm × 0,9 cm
  • ISBN2-7186-0545-6
  • EAN9782718605456
  • Date de parution17/10/2000
  • CollectionLa philosophie en effet
  • ÉditeurGalilée

Résumé

" La nature aime à se cacher. " On entend résonner cette voix de la plus lointaine origine de la philosophie. Mais que faut-il entendre par là ? Et si se cacher, ici, c'était se protéger. La nature doit-elle se protéger contre elle-même ? Est-elle menacée, mais par qui ou par quoi ? La nature, telle que l'aura pensé l'Occident, est sans doute menacée de pollution, de destruction, mais ce qu'elle représente avant tout, pour elle-même, c'est une menace d'auto-destruction. Et c'est contre cette menace que la nature doit se protéger - contre sa propre force, sa puissance, sa dynamique. Elle doit pouvoir produire en elle, donc comme un être naturel, de quoi se protéger contre elle-même. Elle doit produire un corps naturel, qui vit et qui meurt, comme tout autre corps. Mais à la différence des autres corps, ce corps doit être capable de penser, de représenter, de concevoir la nature elle-même, sa puissance, son essence, au-delà de sa mort et de son auto-destruction. Un corps, en somme, qui la représente déjà morte, ou, plus exactement, qui se représente lui-même comme sa propre mort. Un corps de deuil. Un corps fantôme. Le corps d'une nature qui se " sait " vouée à disparaître. Le corps de la nature qui invente une technique, la technique, pour survivre à sa disparition. De la plus lointaine origine de la philosophie, on aura nommé ce corps fantôme, l'âme ou la psyché.
" La nature aime à se cacher. " On entend résonner cette voix de la plus lointaine origine de la philosophie. Mais que faut-il entendre par là ? Et si se cacher, ici, c'était se protéger. La nature doit-elle se protéger contre elle-même ? Est-elle menacée, mais par qui ou par quoi ? La nature, telle que l'aura pensé l'Occident, est sans doute menacée de pollution, de destruction, mais ce qu'elle représente avant tout, pour elle-même, c'est une menace d'auto-destruction. Et c'est contre cette menace que la nature doit se protéger - contre sa propre force, sa puissance, sa dynamique. Elle doit pouvoir produire en elle, donc comme un être naturel, de quoi se protéger contre elle-même. Elle doit produire un corps naturel, qui vit et qui meurt, comme tout autre corps. Mais à la différence des autres corps, ce corps doit être capable de penser, de représenter, de concevoir la nature elle-même, sa puissance, son essence, au-delà de sa mort et de son auto-destruction. Un corps, en somme, qui la représente déjà morte, ou, plus exactement, qui se représente lui-même comme sa propre mort. Un corps de deuil. Un corps fantôme. Le corps d'une nature qui se " sait " vouée à disparaître. Le corps de la nature qui invente une technique, la technique, pour survivre à sa disparition. De la plus lointaine origine de la philosophie, on aura nommé ce corps fantôme, l'âme ou la psyché.