Littérature et publicité. De Balzac à Beigbeder

Par : Laurence Guellec, Françoise Hache-Bissette

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  • Nombre de pages447
  • PrésentationBroché
  • Poids0.835 kg
  • Dimensions16,2 cm × 24,2 cm × 3,2 cm
  • ISBN978-2-35698-054-0
  • EAN9782356980540
  • Date de parution26/10/2012
  • ÉditeurGaussen (Editions)
  • PréfacierMarc Martin

Résumé

" La publicité est l'une des plus grandes catastrophes des deux mille dernières années pour ceux qui aiment la littérature ", d'après Frédéric Beigbeder Son roman, 99 francs, ou l'essai de Naomi Klein, No logo, contre la tyrannie des marques, ont redéfini dans les années 2000 les termes d'un conflit qui oppose, depuis le XIXe siècle, les défenseurs de la culture lettrée, classique, humaniste, aux puissantes industries culturelles et à leur " propagande ".
Mais la publicité hante la littérature autrement que sur un mode polémique. Des " cris " des vendeurs ambulants, dont les échos résonnent encore dans le roman proustien, aux personnages publicitaires (Bébé Cadum, bonhomme Bibendum), la réclame a longtemps fasciné les écrivains. Balzac, Zola, Mallarmé, Desnos ont écrit sur les stratagèmes rhétoriques du slogan, les beautés de l'affiche, le grand barnum commercial.
" Pilules PINK pour personnes pâles ", ces allitérations d'un rédacteur anonyme ont enchanté Dada et les surréalistes. Cendrars, en quête du lyrisme moderne, a osé dire: " Publicité = Poésie ". Dans une double perspective historique et critique, les contributeurs de ce volume s'interrogent sur la dimension communicationnelle de la littérature, les cultures médiatiques, l'activité publicitaire des grands écrivains, la publicité comme " art " et comme sujet de fiction, les récupérations publicitaires de la littérature et les formes de la promotion marchande du livre.
" La publicité est l'une des plus grandes catastrophes des deux mille dernières années pour ceux qui aiment la littérature ", d'après Frédéric Beigbeder Son roman, 99 francs, ou l'essai de Naomi Klein, No logo, contre la tyrannie des marques, ont redéfini dans les années 2000 les termes d'un conflit qui oppose, depuis le XIXe siècle, les défenseurs de la culture lettrée, classique, humaniste, aux puissantes industries culturelles et à leur " propagande ".
Mais la publicité hante la littérature autrement que sur un mode polémique. Des " cris " des vendeurs ambulants, dont les échos résonnent encore dans le roman proustien, aux personnages publicitaires (Bébé Cadum, bonhomme Bibendum), la réclame a longtemps fasciné les écrivains. Balzac, Zola, Mallarmé, Desnos ont écrit sur les stratagèmes rhétoriques du slogan, les beautés de l'affiche, le grand barnum commercial.
" Pilules PINK pour personnes pâles ", ces allitérations d'un rédacteur anonyme ont enchanté Dada et les surréalistes. Cendrars, en quête du lyrisme moderne, a osé dire: " Publicité = Poésie ". Dans une double perspective historique et critique, les contributeurs de ce volume s'interrogent sur la dimension communicationnelle de la littérature, les cultures médiatiques, l'activité publicitaire des grands écrivains, la publicité comme " art " et comme sujet de fiction, les récupérations publicitaires de la littérature et les formes de la promotion marchande du livre.