Lire le noir. Enquête sur les lecteurs de récits policiers
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- Nombre de pages336
- PrésentationBroché
- Poids0.398 kg
- Dimensions13,9 cm × 23,0 cm × 2,1 cm
- ISBN978-2-7535-2209-1
- EAN9782753522091
- Date de parution05/04/2013
- CollectionEssais
- ÉditeurPU Rennes
Résumé
Ce livre est la réédition d'un ouvrage paru en 2004 à la BPI du Centre Pompidou. A partir d'une analyse secondaire des grandes enquêtes menées sur les pratiques culturelles des Français par le ministère de la Culture et d'une quarantaine d'entretiens approfondis avec des lecteurs assidus (ces "fans de polars" qui en lisent plusieurs par mois), Annie Collovald et Erik Neveu tentent de comprendre les raisons de l'engouement pour les romans policiers.
De Simenon à Cornwell, de Daeninckx, Jonquet ou Vargas à Menkell, Pears ou Camillieri, rares sont en effet, les lecteurs qui n'ont jamais fréquenté ces récits (qui représentent un quart des livres achetés et lus). Quelle est aujourd'hui l'offre de récits policiers ? Comment se familiarise-t-on à ce genre littéraire ? Quelles justifications, quels plaisirs les lecteurs invoquent-ils ? Quelle évasion peut bien offrir une littérature qui évoque le sang, la menace, souvent les frontières noires du monde social ? Et comment rendre compte des troublantes coïncidences entre les ruptures biographiques (mobilité sociale, drames personnels) vécues par bien des lecteurs et leur prédilection pour le polar ? En rendant visible la capacité des genres policiers à cumuler les attraits des littératures de distraction, de savoir et de salut, cette recherche, qui accompagne au plus près la biographie et les pratiques des lecteurs, aide aussi à comprendre les raisons d'un succès et les cohérences d'un public pourtant bigarré.
De Simenon à Cornwell, de Daeninckx, Jonquet ou Vargas à Menkell, Pears ou Camillieri, rares sont en effet, les lecteurs qui n'ont jamais fréquenté ces récits (qui représentent un quart des livres achetés et lus). Quelle est aujourd'hui l'offre de récits policiers ? Comment se familiarise-t-on à ce genre littéraire ? Quelles justifications, quels plaisirs les lecteurs invoquent-ils ? Quelle évasion peut bien offrir une littérature qui évoque le sang, la menace, souvent les frontières noires du monde social ? Et comment rendre compte des troublantes coïncidences entre les ruptures biographiques (mobilité sociale, drames personnels) vécues par bien des lecteurs et leur prédilection pour le polar ? En rendant visible la capacité des genres policiers à cumuler les attraits des littératures de distraction, de savoir et de salut, cette recherche, qui accompagne au plus près la biographie et les pratiques des lecteurs, aide aussi à comprendre les raisons d'un succès et les cohérences d'un public pourtant bigarré.
Ce livre est la réédition d'un ouvrage paru en 2004 à la BPI du Centre Pompidou. A partir d'une analyse secondaire des grandes enquêtes menées sur les pratiques culturelles des Français par le ministère de la Culture et d'une quarantaine d'entretiens approfondis avec des lecteurs assidus (ces "fans de polars" qui en lisent plusieurs par mois), Annie Collovald et Erik Neveu tentent de comprendre les raisons de l'engouement pour les romans policiers.
De Simenon à Cornwell, de Daeninckx, Jonquet ou Vargas à Menkell, Pears ou Camillieri, rares sont en effet, les lecteurs qui n'ont jamais fréquenté ces récits (qui représentent un quart des livres achetés et lus). Quelle est aujourd'hui l'offre de récits policiers ? Comment se familiarise-t-on à ce genre littéraire ? Quelles justifications, quels plaisirs les lecteurs invoquent-ils ? Quelle évasion peut bien offrir une littérature qui évoque le sang, la menace, souvent les frontières noires du monde social ? Et comment rendre compte des troublantes coïncidences entre les ruptures biographiques (mobilité sociale, drames personnels) vécues par bien des lecteurs et leur prédilection pour le polar ? En rendant visible la capacité des genres policiers à cumuler les attraits des littératures de distraction, de savoir et de salut, cette recherche, qui accompagne au plus près la biographie et les pratiques des lecteurs, aide aussi à comprendre les raisons d'un succès et les cohérences d'un public pourtant bigarré.
De Simenon à Cornwell, de Daeninckx, Jonquet ou Vargas à Menkell, Pears ou Camillieri, rares sont en effet, les lecteurs qui n'ont jamais fréquenté ces récits (qui représentent un quart des livres achetés et lus). Quelle est aujourd'hui l'offre de récits policiers ? Comment se familiarise-t-on à ce genre littéraire ? Quelles justifications, quels plaisirs les lecteurs invoquent-ils ? Quelle évasion peut bien offrir une littérature qui évoque le sang, la menace, souvent les frontières noires du monde social ? Et comment rendre compte des troublantes coïncidences entre les ruptures biographiques (mobilité sociale, drames personnels) vécues par bien des lecteurs et leur prédilection pour le polar ? En rendant visible la capacité des genres policiers à cumuler les attraits des littératures de distraction, de savoir et de salut, cette recherche, qui accompagne au plus près la biographie et les pratiques des lecteurs, aide aussi à comprendre les raisons d'un succès et les cohérences d'un public pourtant bigarré.