
Lire, choisir, écrire. La vulgarisation des savoirs du Moyen Age à la Renaissance
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- Nombre de pages276
- PrésentationBroché
- Poids0.625 kg
- Dimensions16,0 cm × 23,5 cm × 1,8 cm
- ISBN978-2-35723-041-5
- EAN9782357230415
- Date de parution01/01/2014
- CollectionEtudes et rencontres
- ÉditeurEcole nationale des chartes
Résumé
Or elle pose de nombreux problèmes; on peut s'interroger sur la nature même de la vulgarisation, sur la pertinence du concept et du mot appliqués au Moyen Age et à la Renaissance : est-elle la continuité naturelle de la science, son miroir, ou donne-t-elle naissance à un savoir différent, autonome ? Est-elle un genre, une forme, ou peut-elle prendre des formes variées ? Est-ce que des critères comme la simplification, le choix de la langue, l'illustration, le lectorat, sont pertinents ? Et le sont-ils toujours ? S'est également posée la question du vulgarisateur, ce troisième homme qui, sous l'aile des autorités, commence lui-même par lire, puis choisit, sélectionne, élimine, compile et, pour finir, modifie, réécrit.
La vulgarisation entre-t-elle alors dans le champ de la création, comme une variation musicale sur la matière scientifique ? Deux journées d'étude, à Bordeaux en 2007 puis à Paris en 2008, ont permis à des chercheurs des deux périodes de se confronter à la diversité et la difficulté de ces questions : ce livre est le fruit de leurs travaux. Il se donne pour but de réfléchir à la notion, complexe car multiforme, de vulgarisation, à son statut, ses réalisations et ses applications du Moyen Age à la Renaissance, sans l'attacher précisément ni à un genre donné, ni à une période limitée, ni à un type de savoir.