Linguistique du signifiant. Diachronie et synchronie de l'espagnol

Par : Gabrielle Le Tallec-Lloret
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages210
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.35 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-35935-202-3
  • EAN9782359352023
  • Date de parution04/04/2017
  • ÉditeurLambert-Lucas
  • PréfacierDidier Bottineau

Résumé

Les dix articles réunis dans ce volume couvrent dix années d'un cheminement scientifique qui s'inscrit à la fois dans la linguistique historique (du latin parlé aux langues romanes) et dans une réflexion sur la nature du signe. A partir de textes de l'ancien castillan (XIe-XIIe siècles) jusqu'à la fin du Moyen Age (fin XVe - début XVIe), l'auteure retrace l'architecture d'une langue dans son premier état puis, siècle après siècle et comparativement avec la langue française, décrit les bouleversements qui ont conduit à l'espagnol pré-classique.
Les conséquences de la déflexivité avec l'apparition de l'accusatif prépositionnel, la réorganisation des pronoms relatifs, démonstratifs et adverbes déictiques ainsi que (dans le domaine verbal) l'auxiliarisation et le "non-respect" de la prétendue "concordance des temps" accompagnent un changement dans la représentation de l'espace et du temps et un recentrage sur le locuteur à l'aube de la Renaissance.
Adhérant à ce qu'on appelle aujourd'hui la linguistique du signifiant, courant de pensée qui met en relation de nombreux linguistes travaillant sur la motivation du signe, l'auteure a fait connaissance de la théorie des cognèmes de Didier Bottineau. L'approche cognitiviste et la priorité accordée à l'interlocution l'ont amenée à rompre avec une conception du signe héritée du structuralisme guillaumien et de son référent extralinguistique.
Du doctorat à l'habilitation, son chemin va d'une "linguistique du signe" à une "linguistique du signifiant".
Les dix articles réunis dans ce volume couvrent dix années d'un cheminement scientifique qui s'inscrit à la fois dans la linguistique historique (du latin parlé aux langues romanes) et dans une réflexion sur la nature du signe. A partir de textes de l'ancien castillan (XIe-XIIe siècles) jusqu'à la fin du Moyen Age (fin XVe - début XVIe), l'auteure retrace l'architecture d'une langue dans son premier état puis, siècle après siècle et comparativement avec la langue française, décrit les bouleversements qui ont conduit à l'espagnol pré-classique.
Les conséquences de la déflexivité avec l'apparition de l'accusatif prépositionnel, la réorganisation des pronoms relatifs, démonstratifs et adverbes déictiques ainsi que (dans le domaine verbal) l'auxiliarisation et le "non-respect" de la prétendue "concordance des temps" accompagnent un changement dans la représentation de l'espace et du temps et un recentrage sur le locuteur à l'aube de la Renaissance.
Adhérant à ce qu'on appelle aujourd'hui la linguistique du signifiant, courant de pensée qui met en relation de nombreux linguistes travaillant sur la motivation du signe, l'auteure a fait connaissance de la théorie des cognèmes de Didier Bottineau. L'approche cognitiviste et la priorité accordée à l'interlocution l'ont amenée à rompre avec une conception du signe héritée du structuralisme guillaumien et de son référent extralinguistique.
Du doctorat à l'habilitation, son chemin va d'une "linguistique du signe" à une "linguistique du signifiant".