Liens de parenté en russie post-soviétique

Par : Elisabeth Gessat-Anstett

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  • Nombre de pages238
  • PrésentationBroché
  • Poids0.26 kg
  • Dimensions1,4 cm × 2,2 cm × 0,1 cm
  • ISBN2-7475-6771-0
  • EAN9782747567718
  • Date de parution01/06/2004
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

En Russie, les liens de parenté modèlent, aujourd'hui encore, une part importante des relations sociales. Un usage extrêmement élargi des relations de consanguinité perdure en effet au sein de cet espace culturel slave, par-delà la période soviétique et malgré elle. Les liens de filiation et de germanité restent ainsi des relations de référence aussi bien dans les discours que dans les pratiques de sociabilité.
L'observation ethnographique de la vie quotidienne des familles d'une région de Russie centrale a permis à Elisabeth Gessat-Anstett de mettre en évidence que deux oppositions fondamentales continuent d'organiser les représentations qui servent de fondement logique à l'ordonnancement de la vie familiale. En effet, dans une Russie désormais post-soviétique les relations parentales et sociales s'élaborent encore et toujours à partir d'un système symbolique complexe, structuré par une double dichotomie entre les générations d'une part, et les sexes d'autre part.
Ainsi l'espace, les activités, les âges de la vie sont-ils connotés par rapport à diverses valeurs attachées à la féminité ou à la masculinité, à la vieillesse ou à la jeunesse et renvoient à l'expression de certaines des identités familiales (le père, le frère, la grand-mère) que rapportent de nombreux dictons et qu'illustrent également divers éléments de la culture orale populaire traditionnelle.
En Russie, les liens de parenté modèlent, aujourd'hui encore, une part importante des relations sociales. Un usage extrêmement élargi des relations de consanguinité perdure en effet au sein de cet espace culturel slave, par-delà la période soviétique et malgré elle. Les liens de filiation et de germanité restent ainsi des relations de référence aussi bien dans les discours que dans les pratiques de sociabilité.
L'observation ethnographique de la vie quotidienne des familles d'une région de Russie centrale a permis à Elisabeth Gessat-Anstett de mettre en évidence que deux oppositions fondamentales continuent d'organiser les représentations qui servent de fondement logique à l'ordonnancement de la vie familiale. En effet, dans une Russie désormais post-soviétique les relations parentales et sociales s'élaborent encore et toujours à partir d'un système symbolique complexe, structuré par une double dichotomie entre les générations d'une part, et les sexes d'autre part.
Ainsi l'espace, les activités, les âges de la vie sont-ils connotés par rapport à diverses valeurs attachées à la féminité ou à la masculinité, à la vieillesse ou à la jeunesse et renvoient à l'expression de certaines des identités familiales (le père, le frère, la grand-mère) que rapportent de nombreux dictons et qu'illustrent également divers éléments de la culture orale populaire traditionnelle.