Libérer le Nouveau Monde. La fondation des premières républiques hispaniques (Colombie et Venezuela, 1780-1820)

Par : Clément Thibaud
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  • Nombre de pages542
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.8 kg
  • Dimensions15,0 cm × 23,0 cm × 4,3 cm
  • ISBN978-2-37125-021-5
  • EAN9782371250215
  • Date de parution01/05/2017
  • CollectionLe monde atlantique
  • ÉditeurLes Perséides

Résumé

Pourquoi les premières républiques du monde hispanique sont-elles nées, au Nord de l'Amérique du Sud, entre Caracas, Carthagène-des-Indes et Bogotá ? Comment, à l'aube du XIXe siècle, expliquer le surgissement précoce du régime de l'égalité civile au sein de sociétés organisées par les hiérarchies du statut et de la race ? Que doivent ces nouvelles républiques aux révoltes et aux révolutions de la Caraïbe française ou néerlandaise ? Comment "régénérer" un "peuple esclave" en une nation émancipée, et transformer Indiens, métis et libres de couleur en citoyens ? Les révolutions de Terre-Ferme forment un pan oublié de l'histoire du républicanisme moderne.
Elles voulurent faire d'une société coloniale un peuple d'égaux devant la loi, détruire le principe de la "pureté de sang" , abolir la noblesse, sans guère toucher à l'esclavage. Ces guerres d'indépendance furent le fer de lance politique et militaire de l'émancipation de l'Amérique du Sud. Leurs cohortes combattirent jusqu'à Potosí et Bolívar convoqua un congrès à Panamá dans le but de fédérer les jeunes nations américaines.
L'idée républicaine s'est aussi construite loin de Philadelphie et de Paris, avec le soutien des "gens de couleur" . Ces premiers Etats sans roi de l'Amérique latine s'inscrivent, de plein droit, dans la séquence des révolutions atlantiques, contribuant ainsi à redessiner la carte politique du monde contemporain.
Pourquoi les premières républiques du monde hispanique sont-elles nées, au Nord de l'Amérique du Sud, entre Caracas, Carthagène-des-Indes et Bogotá ? Comment, à l'aube du XIXe siècle, expliquer le surgissement précoce du régime de l'égalité civile au sein de sociétés organisées par les hiérarchies du statut et de la race ? Que doivent ces nouvelles républiques aux révoltes et aux révolutions de la Caraïbe française ou néerlandaise ? Comment "régénérer" un "peuple esclave" en une nation émancipée, et transformer Indiens, métis et libres de couleur en citoyens ? Les révolutions de Terre-Ferme forment un pan oublié de l'histoire du républicanisme moderne.
Elles voulurent faire d'une société coloniale un peuple d'égaux devant la loi, détruire le principe de la "pureté de sang" , abolir la noblesse, sans guère toucher à l'esclavage. Ces guerres d'indépendance furent le fer de lance politique et militaire de l'émancipation de l'Amérique du Sud. Leurs cohortes combattirent jusqu'à Potosí et Bolívar convoqua un congrès à Panamá dans le but de fédérer les jeunes nations américaines.
L'idée républicaine s'est aussi construite loin de Philadelphie et de Paris, avec le soutien des "gens de couleur" . Ces premiers Etats sans roi de l'Amérique latine s'inscrivent, de plein droit, dans la séquence des révolutions atlantiques, contribuant ainsi à redessiner la carte politique du monde contemporain.