Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
En 1798, Constant tient pour légitime la soumission des volontés particulières à la souveraineté nationale. En 1806 en revanche, il rejette dans...
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Résumé
En 1798, Constant tient pour légitime la soumission des volontés particulières à la souveraineté nationale. En 1806 en revanche, il rejette dans le manuscrit des Principes de politique la souveraineté absolue du peuple. D’où vient ce changement dans le jugement porté par Constant sur la souveraineté ? Il est dû à la lecture du manuscrit de Sismondi, les Recherches sur les constitutions des peuples libres. Soucieux pendant ces années de la République thermidorienne et du Consulat de « terminer la Révolution », Sismondi et Constant veulent résoudre le problème de la représentation de la volonté générale. Le premier commence par dissocier le gouvernement représentatif de la démocratie directe et démontre que la souveraineté absolue du peuple est illégitime. Cependant, après l’annexion de la République genevoise à la France, il met en valeur la place accordée au peuple dans l’équilibre constitutionnel des républiques mixtes. Ce qui se joue dans cette discussion de Sismondi et de Constant avec Rousseau, c’est l’articulation du libéralisme avec la démocratie, qui s’avèrent être irréductibles l’un à l’autre et néanmoins indissociables. Le pouvoir politique repose sur la volonté générale, mais cette dernière, pour s’accorder avec la liberté des individus, ne peut pas être une règle de justice transcendant les volontés particulières, mais doit être le résultat d’une conciliation des volontés des groupes sociaux ou d’une transaction entre les volontés individuelles. La souveraineté n’est donc pas celle du peuple indivisible, mais doit, pour Sismondi, appartenir à la nation comme totalité plurielle pour être limitée. Écartant cette idée d’une souveraineté limitée, Constant sépare l’autorité sociale des droits individuels, mais pense aussi les rapports de l’une et des autres, si bien qu’il ne restreint pas l’État à la fonction de gendarme ni ne limite la liberté à la recherche du repos et du bonheur privés.
Emmanuelle Paulet-Grandguillot est conservatrice à la Bibliothèque universitaire de Nantes. Le présent ouvrage est la version remaniée de sa thèse de doctorat soutenue en 2009.
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