Levinas, l'approche de l'autre

Par : Joseph Debès

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  • Nombre de pages140
  • PrésentationBroché
  • Poids0.175 kg
  • Dimensions12,0 cm × 20,5 cm × 1,0 cm
  • ISBN2-7082-3510-9
  • EAN9782708235106
  • Date de parution13/09/2000
  • ÉditeurEditions de l'Atelier

Résumé

Lire l'œuvre d'Emmanuel Levinas quand on habite au cœur des banlieues n'est pas un acte neutre. A quel mouvement du regard invite les écrits du philosophe dans un quartier où les populations se côtoient sans jamais se rencontrer ? Quelle parole peut surgir face aux drames du tiers et du quart monde qui s'additionnent dans un même lieu ? Cet ouvrage incite d'abord à comprendre les raisons de cette déchirure du vivre ensemble. Si la civilisation occidentale est si peu attentive aux petits et aux pauvres, c'est selon Levinas, à cause d'un déficit d'humanité. Faut-il, alors faute de grands projets crédibles, ou de présence associative, syndicale et politique décréter la victoire du néant ? A cette affirmation, Levinas oppose son regard sur la " petite bonté ", ces gestes et paroles du quotidien auprès desquels se ressourcent des engagements possibles. Là où on croit pouvoir connaître l'étranger en abordant sa culture, le philosophe propose de rencontrer chacun comme quelqu'un d'unique... Loin d'instrumentaliser la pensée de Levinas, ce livre s'adresse à tous ceux qui soucieux de ratisser le lien social ont besoin d'une philosophie de l'existence pour vivre " autrement qu'être ".
Lire l'œuvre d'Emmanuel Levinas quand on habite au cœur des banlieues n'est pas un acte neutre. A quel mouvement du regard invite les écrits du philosophe dans un quartier où les populations se côtoient sans jamais se rencontrer ? Quelle parole peut surgir face aux drames du tiers et du quart monde qui s'additionnent dans un même lieu ? Cet ouvrage incite d'abord à comprendre les raisons de cette déchirure du vivre ensemble. Si la civilisation occidentale est si peu attentive aux petits et aux pauvres, c'est selon Levinas, à cause d'un déficit d'humanité. Faut-il, alors faute de grands projets crédibles, ou de présence associative, syndicale et politique décréter la victoire du néant ? A cette affirmation, Levinas oppose son regard sur la " petite bonté ", ces gestes et paroles du quotidien auprès desquels se ressourcent des engagements possibles. Là où on croit pouvoir connaître l'étranger en abordant sa culture, le philosophe propose de rencontrer chacun comme quelqu'un d'unique... Loin d'instrumentaliser la pensée de Levinas, ce livre s'adresse à tous ceux qui soucieux de ratisser le lien social ont besoin d'une philosophie de l'existence pour vivre " autrement qu'être ".