Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Si on dispose de plus de deux cents lettres de Saint-Evremond (1613-1703), en revanche on n'a, de la main de Ninon de Lenclos (1620/23-1705), qu'un très...
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Si on dispose de plus de deux cents lettres de Saint-Evremond (1613-1703), en revanche on n'a, de la main de Ninon de Lenclos (1620/23-1705), qu'un très petit nombre de missives authentiques. On trouvera ici toutes celles qu'ils s'adressèrent dans les dernières années de leur vie : elle, à Palis, dans sa maison de la rue des Tournelles, rendez-vous d'une société polie et illustre, lui, alors exilé à Londres où il menait, loin des intrigues, l'existence retirée d'un sage. Il avait été un peu son amant et restait beaucoup son ami. Il demeurait pour elle le dernier témoin de ses folies et de son bel âge ; et le dialogue de ces deux vieillards spirituels et désabusés a quelque chose d'émouvant. Mélancolique, presque désespérée, malgré un ton souvent enjoué, cette correspondance, assez irrégulière, écrite dans une langue simple, sans fard, a le grand mérite d'être d'une sincérité remarquable.