Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
En 1669, l'histoire d'une jeune religieuse portugaise, séduite puis abandonnée par un officier français, et livrant en cinq lettres exaltées toute...
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En 1669, l'histoire d'une jeune religieuse portugaise, séduite puis abandonnée par un officier français, et livrant en cinq lettres exaltées toute la palette de ses sentiments, rencontre un énorme succès. On s'est depuis, beaucoup interrogé sur la véritable identité de l'auteur de ces lettres. Mais peu importe au fond la solution de l'énigme. Il y a dans ces lignes une vérité qui se moque du temps, des lieux, des êtres mêmes, et qui explique que trois siècles après sa parution, ce recueil suscite toujours autant d'intérêt. Cri d'amour sans écho mais aussi, et surtout, autopsie lucide de la fin d'une passion, Les Lettres révèlent, dans un style qui épouse à merveille les tourments d'une âme, leur indéfectible modernité. Le travail de Stéphanie Devaux, jouant à la fois sur une calligraphie classique et une utilisation très contemporaine de superpositions de matières, accompagne au plus près ce déchirant monologue.