Lettres à ses parents d'un poilu de Thizy (décembre 1914 - septembre 1919). Entre déluge d'obus... et orgie de choux à la crème

Par : Marcel Béroujon

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  • Nombre de pages319
  • PrésentationBroché
  • Poids0.52 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-343-01841-6
  • EAN9782343018416
  • Date de parution01/01/2014
  • CollectionHistoire de la défense
  • ÉditeurL'Harmattan
  • Commentateur (texte)Gilles Lafuente
  • PréfacierChristophe Dargère

Résumé

Le 19 juin 1916 : "Mes bien chers parents. Nous venons de passer 7 jours au Mort Homme. Nous y sommes montés le 11 au soir, et le 14, à 4h de l'après-midi, nous attaquions et nous prenions la crête du Mort Homme... Jamais je n'ai vu une pareille boucherie... Il a fallu aller jusqu'au corps à corps à la baïonnette... Chaque nuit, ils contre-attaquaient en nous envoyant du liquide enflammé. Ma brigade a beaucoup souffert.
Nous ne sommes pas redescendus nombreux... Nous avons tous changé car nous n'avons presque pas mangé. Je suis resté 5 jours sans boire. Jamais je n'avais tant souffert. Je suis encore à moitié abruti"... Février 1917-avril 1917 : "Tous les magasins étaient fermés, sauf les pâtisseries. Aussi, nous nous sommes rattrapés. A 6 que nous étions, nous avons mangé 48 gâteaux (choux à la crème, éclairs, enfin, un tas de bonnes choses).
Ensuite, nous sommes allés souper à l'Hôtel Saint-Nicolas.... Hier, j'ai passé une charmante soirée à Sainte-Menehould. Bien entendu. nous sommes allés à la pâtisserie. Nous étions avec deux artistes : Francisque Cueille, 1er prix de piano du Conservatoire de Paris, et M Anis, prix de violon du même conservatoire... Ensuite, j'irai avec des camarades à Sainte-Menehould, manger quelques douzaines de gâteaux.
Ensuite, nous rentrerons pour souper, car nous avons un bon lapin à manger. Alors, vous voyez que pour un dimanche de Pâques, j'ai beaucoup à faire... Aujourd'hui nous avons mangé l'aïoli, et nous avons bu de bons petits verres de Chartreuse". Deux moments de la vie de Marcel Béroujon...
Le 19 juin 1916 : "Mes bien chers parents. Nous venons de passer 7 jours au Mort Homme. Nous y sommes montés le 11 au soir, et le 14, à 4h de l'après-midi, nous attaquions et nous prenions la crête du Mort Homme... Jamais je n'ai vu une pareille boucherie... Il a fallu aller jusqu'au corps à corps à la baïonnette... Chaque nuit, ils contre-attaquaient en nous envoyant du liquide enflammé. Ma brigade a beaucoup souffert.
Nous ne sommes pas redescendus nombreux... Nous avons tous changé car nous n'avons presque pas mangé. Je suis resté 5 jours sans boire. Jamais je n'avais tant souffert. Je suis encore à moitié abruti"... Février 1917-avril 1917 : "Tous les magasins étaient fermés, sauf les pâtisseries. Aussi, nous nous sommes rattrapés. A 6 que nous étions, nous avons mangé 48 gâteaux (choux à la crème, éclairs, enfin, un tas de bonnes choses).
Ensuite, nous sommes allés souper à l'Hôtel Saint-Nicolas.... Hier, j'ai passé une charmante soirée à Sainte-Menehould. Bien entendu. nous sommes allés à la pâtisserie. Nous étions avec deux artistes : Francisque Cueille, 1er prix de piano du Conservatoire de Paris, et M Anis, prix de violon du même conservatoire... Ensuite, j'irai avec des camarades à Sainte-Menehould, manger quelques douzaines de gâteaux.
Ensuite, nous rentrerons pour souper, car nous avons un bon lapin à manger. Alors, vous voyez que pour un dimanche de Pâques, j'ai beaucoup à faire... Aujourd'hui nous avons mangé l'aïoli, et nous avons bu de bons petits verres de Chartreuse". Deux moments de la vie de Marcel Béroujon...