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Après ses deux romans, La Blanche et Santo Sospir, entre souvenirs d'enfance et attente amoureuse, Maï-Do Hamisultane sonde l'amour maternel aux confins d'une rupture tragique. Parce que "l'on n'écrit jamais que sur soi-même", ses Lettres à Abel intériorisent ce lien filial incommensurable en une correspondance parsemée de fulgurances poétiques, jusque dans la torpeur des pires moments de solitude.
Le fil ténu du quotidien mène la narratrice au bord d'un gouffre, dont seule l'écriture la sauve du néant. Lettres à Abel est une déclaration d'amour à la littérature et à l'enfance.