Lettre aux immigrés de tous les temps. Réouverture de la " lettre aux exilés" du prophète Jérémie

Par : Jeanine Mukaminega

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  • Nombre de pages244
  • PrésentationBroché
  • Poids0.32 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-296-99326-6
  • EAN9782296993266
  • Date de parution01/06/2012
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Vers 594 avant J.-C., le prophète Jérémie envoie une lettre à son peuple déporté à Babylone par le roi Nabuchodonosor : le Tout-Puissant vous a livré à l'oppresseur, votre calvaire sera arrêté quand le temps sera venu, entre-temps installez-vous et priez pour le pays où vous avez été déportés. Exilée moi-même parmi des millions d'autres, cette lettre m'a d'abord heurtée. À force de relire et de méditer ces lignes, l'exil m'est apparu comme un lieu où l'homme apprend à concilier deux besoins qui se confrontent : le besoin de racines et celui de nouveaux horizons.
Est-il possible aujourd'hui de donner un sens à un évènement ressenti aussi négativement que l'exil vécu comme violence subie ? Le temps de l'exil pourrait-il être un terreau d'où jaillissent des germes nouveaux ? Pouvons-nous pressentir ce qu'il y a de prometteur à long terme dans cette expérience d'errance intérieure partagée par tant de groupes aujourd'hui ? Avec Jérémie, les peuples en crise réalisent que le désastre collectif mène à la prise de conscience de la nature du combat pour la liberté : préserver la conscience de soi.
Cette interpellation de la Bible conduit à une réflexion sur les phénomènes migratoires et sur le vécu des exilés à travers les enchevêtrements d'une mondialisation complexe et déstabilisante. Elle se heurte aussi à l'ampleur du défi que constitue la lecture de la Bible dans notre culture postmoderne et postcoloniale.
Vers 594 avant J.-C., le prophète Jérémie envoie une lettre à son peuple déporté à Babylone par le roi Nabuchodonosor : le Tout-Puissant vous a livré à l'oppresseur, votre calvaire sera arrêté quand le temps sera venu, entre-temps installez-vous et priez pour le pays où vous avez été déportés. Exilée moi-même parmi des millions d'autres, cette lettre m'a d'abord heurtée. À force de relire et de méditer ces lignes, l'exil m'est apparu comme un lieu où l'homme apprend à concilier deux besoins qui se confrontent : le besoin de racines et celui de nouveaux horizons.
Est-il possible aujourd'hui de donner un sens à un évènement ressenti aussi négativement que l'exil vécu comme violence subie ? Le temps de l'exil pourrait-il être un terreau d'où jaillissent des germes nouveaux ? Pouvons-nous pressentir ce qu'il y a de prometteur à long terme dans cette expérience d'errance intérieure partagée par tant de groupes aujourd'hui ? Avec Jérémie, les peuples en crise réalisent que le désastre collectif mène à la prise de conscience de la nature du combat pour la liberté : préserver la conscience de soi.
Cette interpellation de la Bible conduit à une réflexion sur les phénomènes migratoires et sur le vécu des exilés à travers les enchevêtrements d'une mondialisation complexe et déstabilisante. Elle se heurte aussi à l'ampleur du défi que constitue la lecture de la Bible dans notre culture postmoderne et postcoloniale.