Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ecrites neuf ans avant "Le condamné à mort" - le premier livre de Jean Genet -, les lettres qui ouvrent cette correspondance font découvrir un jeune...
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Livré chez vous entre le 27 septembre et le 1 octobre
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Résumé
Ecrites neuf ans avant "Le condamné à mort" - le premier livre de Jean Genet -, les lettres qui ouvrent cette correspondance font découvrir un jeune homme de vingt-trois ans qui fréquente, à Paris, dans les cafés de Montparnasse et du Quartier latin, artistes et intellectuels, et se lance en proposant un article à une revue éphémère appelée Jeunes. Elles constituent un précieux témoignage sur Genet pendant ces années trente qu'il a toujours passées sous silence et dont aucun écrit n'avait été retrouvé jusque-là. Une période pourtant décisive pendant laquelle Genet s'engagea dans l'armée, découvrit la Syrie et le Maroc. puis déserta pour vagabonder à travers l'Europe. Ces Lettres surprendront d'autant plus les lecteurs de Genet qu'elles contiennent tous les grands thèmes de l'oeuvre à venir. Genet parle d'amour, glisse de la prose au vers, se moque de son ambition : " J'aurai plus tard. écrit-il, des proses incandescentes au milieu des rosées et des triolets frais parmi les sables rouges ", et vit dans l'attente d'un départ imminent. Mais elles révèlent aussi le personnage épris d'absolu de sa correspondante, Andrée Pragane, alias Ibis, née comme lui en 1910, femme libre, passionnée de danse et de littérature, qui le fit entrer dans les cercles de ses amis, jeunes gens dont les traces sont aujourd'hui presque toutes effacées. Une dernière lettre, écrite par Genet en 1984 au fils d'Ibis, referme cet ensemble. Elle dit superbement le rapport de Genet au temps, au souvenir comme à l'oubli.
Les lettres et documents reproduits dans ce volume constituent l'intégralité des écrits de Jean Genet trouvés rassemblés dans les papiers d'Andrée Plainemaison après sa mort, en 1978.