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  • Nombre de pages253
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.342 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,8 cm × 2,3 cm
  • ISBN978-2-35178-050-3
  • EAN9782351780503
  • Date de parution02/02/2012
  • CollectionAmericana
  • ÉditeurGallmeister
  • TraducteurLaura Derajinski

Résumé

Jusqu'où un jeune auteur ira-t-il pour être publié ? Fatigué d'être le laissé pour compte des soirées littéraires new-yorkaises, rêvant de la rencontre qui lancerait enfin sa carrière, Ian Minot est prêt à renoncer à tous ses principes. "Pour publier, il faut d'abord être connu" lui annonce Roth, ex-éditeur désabusé qui l'entraîne dans une arnaque littéraire de haute volée. A quatre mains, ils deviennent les auteurs d'une pseudo autobiographie où il est question de bibliothèque incendiée, de voleurs de manuscrits rares et de l'unique exemplaire du Dit-du Genji.
Mais jamais Ian n'aurait pu imaginer que s'approprier ce récit l'entraînerait dans un monde où faux-semblants et vrais voyous feraient de lui un héros de série noire. Les Voleurs de Manhattan est un véritable page-turner où fiction et réalité s'entremêlent. Adam Langer nous livre le portrait plein d'esprit d'une société superficielle et d'un monde décadent d'éditeurs qui ne savent plus à quel auteur se vouer
Jusqu'où un jeune auteur ira-t-il pour être publié ? Fatigué d'être le laissé pour compte des soirées littéraires new-yorkaises, rêvant de la rencontre qui lancerait enfin sa carrière, Ian Minot est prêt à renoncer à tous ses principes. "Pour publier, il faut d'abord être connu" lui annonce Roth, ex-éditeur désabusé qui l'entraîne dans une arnaque littéraire de haute volée. A quatre mains, ils deviennent les auteurs d'une pseudo autobiographie où il est question de bibliothèque incendiée, de voleurs de manuscrits rares et de l'unique exemplaire du Dit-du Genji.
Mais jamais Ian n'aurait pu imaginer que s'approprier ce récit l'entraînerait dans un monde où faux-semblants et vrais voyous feraient de lui un héros de série noire. Les Voleurs de Manhattan est un véritable page-turner où fiction et réalité s'entremêlent. Adam Langer nous livre le portrait plein d'esprit d'une société superficielle et d'un monde décadent d'éditeurs qui ne savent plus à quel auteur se vouer

Avis libraires
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2 Coups de cœur
de nos libraires
Savoureux, pour tous les amoureux du monde du livre
Petit écrivaillon de Manhattan, Ian Minot est incapable de se faire publier. Entre les lettres de refus et les livres-mensonges des écrivains publiés, rien ne va. Jusqu'à l'apparition de Jed Roth, ancien éditeur, qui lui propose le coup du siècle : s'approprier un manuscrit en se faisant passer pour un voleur de grande classe. Avec humour, soin et finesse, Adam Langer entraîne le lecteur à la suite de son héros, parsemant son œuvre d'hommages à la littérature sans jamais perdre une miette de suspens. Soulignant à merveille la guerre souterraine de l'édition moderne, ce roman est une fable impertinente sur la vérité encombrante et le mensonge utile.
Petit écrivaillon de Manhattan, Ian Minot est incapable de se faire publier. Entre les lettres de refus et les livres-mensonges des écrivains publiés, rien ne va. Jusqu'à l'apparition de Jed Roth, ancien éditeur, qui lui propose le coup du siècle : s'approprier un manuscrit en se faisant passer pour un voleur de grande classe. Avec humour, soin et finesse, Adam Langer entraîne le lecteur à la suite de son héros, parsemant son œuvre d'hommages à la littérature sans jamais perdre une miette de suspens. Soulignant à merveille la guerre souterraine de l'édition moderne, ce roman est une fable impertinente sur la vérité encombrante et le mensonge utile.
FabienDecitre Part-Dieu
4/5
Les voleurs de Manhattan
Le roman parle de la création littéraire et fait une satire du monde éditoriale. C’est un roman à clefs construit de manière très ingénieuse. D’abord roman psychologique sur les déboires d’un jeune romancier qui ne parvient pas à se faire publier, il s’amuse ensuite à nous perdre dans l’univers des contrefaçons littéraires, utilisant les titres des chapitres pour évoquer quelques scandales en la matière (un glossaire en fin de livre nous en donne la traduction), il devient un roman faustien, brouillant fiction et réalité. Un ancien éditeur cherchant à se venger du milieu éditorial propose à notre jeune romancier un pacte singulier. Jouant avec malice des codes du roman noir, notre « héros » se glisse dans la peau d’un « personnage », son texte est peu à peu contaminé par des néologismes utilisant le nom d’écrivains célèbres (un lexique hilarant est disponible en fin d’ouvrage). C’est un roman hommage aux livres, un petit manuel du parfait arnaqueur littéraire, et aussi un de ces romans qui vous emporte et qu’on a du mal à reposer avant la fin. Enfin, on peut aussi y voir un hommage à Borges, dans cette bibliothèque qui ne contient que des contrefaçons, mais aussi pour son goût des puzzles littéraires, et son amour pour la littérature. Je pense qu’il est plus intéressant de lire d’abord le roman avant de consulter le lexique et le glossaire, même si on peut être un peu paumé au début.
Le roman parle de la création littéraire et fait une satire du monde éditoriale. C’est un roman à clefs construit de manière très ingénieuse. D’abord roman psychologique sur les déboires d’un jeune romancier qui ne parvient pas à se faire publier, il s’amuse ensuite à nous perdre dans l’univers des contrefaçons littéraires, utilisant les titres des chapitres pour évoquer quelques scandales en la matière (un glossaire en fin de livre nous en donne la traduction), il devient un roman faustien, brouillant fiction et réalité. Un ancien éditeur cherchant à se venger du milieu éditorial propose à notre jeune romancier un pacte singulier. Jouant avec malice des codes du roman noir, notre « héros » se glisse dans la peau d’un « personnage », son texte est peu à peu contaminé par des néologismes utilisant le nom d’écrivains célèbres (un lexique hilarant est disponible en fin d’ouvrage). C’est un roman hommage aux livres, un petit manuel du parfait arnaqueur littéraire, et aussi un de ces romans qui vous emporte et qu’on a du mal à reposer avant la fin. Enfin, on peut aussi y voir un hommage à Borges, dans cette bibliothèque qui ne contient que des contrefaçons, mais aussi pour son goût des puzzles littéraires, et son amour pour la littérature. Je pense qu’il est plus intéressant de lire d’abord le roman avant de consulter le lexique et le glossaire, même si on peut être un peu paumé au début.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.3/5
sur 6 notes dont 2 avis lecteurs
Ces chères maisons d'édition
La 4ème de couverture annonce un véritable page-turner. Il a fallu quand même attendre pas mal pour que les fourmis de mes doigts me poussent à tourner ces fameuses pages. Combien de fois ai-je eu envie de refermer le livre. Trop de bavardages au début, trop lent à se mettre en route. OK, on dira que c’est un diesel ! Oh, je sens que je vais me faire lyncher. On se calme car, après, je n’ai pas résisté, entraînée par l’histoire, je n’ai pu fermer ce bouquin qu’à la dernière page. Jusqu’où un écrivain peut-il aller pour être publié. Vaste et rude question. Ian Minot cela pose t-il en servant des cafés au Morningside Coffee ? La frustration engendre-t-elle la vengeance ? La rencontre de Ian Minot, auteur en mal de reconnaissance et Jed Roth (tiens, comme Philippe), ex-éditeur désabusé nous en fera une belle démonstration. A un moment j’ai pensé à Méphisto, mais non, Ian ne vendra pas son âme au diable pour être publié, c’est autre chose basé sur la connaissance du petit monde de l’édition New-yorkais. ce livre m’a fait penser à un autre: à L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon. Ce fut fugace. Non, ce lire se ressemble et, même si les débuts de notre relation fut un peu ennuyeuse, je l’ai aimé . Ce bouquin, outre son côté thriller, est une satire du monde de l’édition américaine. Ian Minot, dans le rôle de l’écrivain incompris aux prises avec des éditeurs-requins est parfait. Jed Roth en sa qualité de manipulateur est excellent. Les éditeurs faisant du fric avec des « auteurs » genre Blade Markham, rappeur, avec sa biographie Remaaarquable alors qu’il est incapable d’aligner deux phrases correctes. On connait également. Les biographies de nos stars de la téléréalité ne sont pas mieux. Tout ce petit monde, se côtoie, se fourvoie, s’étreint, se déchire, s’encense…. ce que veut tourner en ridicule (mais ne le sont-ils pas déjà) au vu et au sus de tout le monde Jed Roth. Pour cela, il utilise Ian Minot, se sert de sa naïveté, de son désir de prouver qu’il est un bon romancier ou nouvelliste. Très, trop, simple. Adam Langer ajoute un petit piment dans ce livre. Au fil de la lecture, j’ouvre une à une les poupées matriochkas, jusqu’à avoir déballé la dernière. Le côté, les maisons d’édition et leurs éditeurs sont tous pourris alors que je suis un écrivain authentique, un écrivain qui n’en rajoute pas ; La poupée roumaine amoureuse de Ian est trop caricaturale (après, j’ai compris pourquoi) m’ont un peu énervée. Par contre, ce Blade Markham, rappeur de son état, est très convaincant. J’ai pensé à Romain Gary en lisant les aventures d’Anya et de son recueil « Jamais nous n’avons parlé de Ceausescu ». Je m’aperçois en me relisant que les voleurs de Manhattan m’ont ramenés à plusieurs autres ouvrages. Au final une lecture agréable avec, dans le texte, des néologismes comme franzens (lunettes de soleil) salinger (vivre en solitaire volontaire), steinbeck (moustache soigneusement taillée)… Les titres des chapitres ne sont pas en reste et ont également un rapport avec la littérature américaine. Ma culture littéraire américaine étant des plus pauvres, je me suis rendue en fin de livre où se trouvent les glossaires.
La 4ème de couverture annonce un véritable page-turner. Il a fallu quand même attendre pas mal pour que les fourmis de mes doigts me poussent à tourner ces fameuses pages. Combien de fois ai-je eu envie de refermer le livre. Trop de bavardages au début, trop lent à se mettre en route. OK, on dira que c’est un diesel ! Oh, je sens que je vais me faire lyncher. On se calme car, après, je n’ai pas résisté, entraînée par l’histoire, je n’ai pu fermer ce bouquin qu’à la dernière page. Jusqu’où un écrivain peut-il aller pour être publié. Vaste et rude question. Ian Minot cela pose t-il en servant des cafés au Morningside Coffee ? La frustration engendre-t-elle la vengeance ? La rencontre de Ian Minot, auteur en mal de reconnaissance et Jed Roth (tiens, comme Philippe), ex-éditeur désabusé nous en fera une belle démonstration. A un moment j’ai pensé à Méphisto, mais non, Ian ne vendra pas son âme au diable pour être publié, c’est autre chose basé sur la connaissance du petit monde de l’édition New-yorkais. ce livre m’a fait penser à un autre: à L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon. Ce fut fugace. Non, ce lire se ressemble et, même si les débuts de notre relation fut un peu ennuyeuse, je l’ai aimé . Ce bouquin, outre son côté thriller, est une satire du monde de l’édition américaine. Ian Minot, dans le rôle de l’écrivain incompris aux prises avec des éditeurs-requins est parfait. Jed Roth en sa qualité de manipulateur est excellent. Les éditeurs faisant du fric avec des « auteurs » genre Blade Markham, rappeur, avec sa biographie Remaaarquable alors qu’il est incapable d’aligner deux phrases correctes. On connait également. Les biographies de nos stars de la téléréalité ne sont pas mieux. Tout ce petit monde, se côtoie, se fourvoie, s’étreint, se déchire, s’encense…. ce que veut tourner en ridicule (mais ne le sont-ils pas déjà) au vu et au sus de tout le monde Jed Roth. Pour cela, il utilise Ian Minot, se sert de sa naïveté, de son désir de prouver qu’il est un bon romancier ou nouvelliste. Très, trop, simple. Adam Langer ajoute un petit piment dans ce livre. Au fil de la lecture, j’ouvre une à une les poupées matriochkas, jusqu’à avoir déballé la dernière. Le côté, les maisons d’édition et leurs éditeurs sont tous pourris alors que je suis un écrivain authentique, un écrivain qui n’en rajoute pas ; La poupée roumaine amoureuse de Ian est trop caricaturale (après, j’ai compris pourquoi) m’ont un peu énervée. Par contre, ce Blade Markham, rappeur de son état, est très convaincant. J’ai pensé à Romain Gary en lisant les aventures d’Anya et de son recueil « Jamais nous n’avons parlé de Ceausescu ». Je m’aperçois en me relisant que les voleurs de Manhattan m’ont ramenés à plusieurs autres ouvrages. Au final une lecture agréable avec, dans le texte, des néologismes comme franzens (lunettes de soleil) salinger (vivre en solitaire volontaire), steinbeck (moustache soigneusement taillée)… Les titres des chapitres ne sont pas en reste et ont également un rapport avec la littérature américaine. Ma culture littéraire américaine étant des plus pauvres, je me suis rendue en fin de livre où se trouvent les glossaires.
suspens
Voici un roman passionnant, quoiqu'un peu difficile à suivre (parfois). Il est question d'un écrivain en devenir qui va être amené à travailler sur le manuscrit d'un autre pour pouvoir être connu. Cet "autre", Jed Roth, est un ancien employé d'une grande maison d'édition new-yorkaise qui n'a pas réussi lui-même à se faire publier. Mais il connait toutes les ficelles et tout le monde. Avec Ian, ils montent une arnaque pour faire vendre leur premier manuscrit afin que Ian puisse ensuite, grâce à sa notoriété, publier ses nouvelles. Il s'agit donc d'un roman sur : comment devenir un écrivain célèbre tout en montant une arnaque littéraire. A ce propos, chaque chapitre commence par le titre d'un célèbre roman qui a lui-même été une escroquerie littéraire. Bien sûr, nous français ne reconnaissons pas la moitié des titres, mais un glossaire à la fin de l'ouvrage donne une explication sur ces tromperies. De même, le vocabulaire de l'auteur qui donne parfois à un nom commun le nom d'un grand écrivain. Par exemple, il est beaucoup question de "gogol" dans le roman, qui n'est autre qu'un grand manteau (comme en porte les russes et notament l'écrivain gogol). Pas facile à suivre parfois, je vous le disais. Certains termes m'ont d'ailleurs parfois échappé, d'autres sont plus faciles à trouver. Des personnages parfois à la limite de la caricature, mais tellement haut en couleur qu'on finit par les aimer et compatir de leurs déboires. J'ai donc, au final, passé un agréable moment de lecture avec ce roman plein des rebondissements ou, comme le personnage principal, je me suis parfois prise d'amitié pour les méchants alors que les méchants étaient en fait les gentils, enfin bref... L'image que je retiendrai : La morale de l'histoire : tel est pris qui croyait prendre...
Voici un roman passionnant, quoiqu'un peu difficile à suivre (parfois). Il est question d'un écrivain en devenir qui va être amené à travailler sur le manuscrit d'un autre pour pouvoir être connu. Cet "autre", Jed Roth, est un ancien employé d'une grande maison d'édition new-yorkaise qui n'a pas réussi lui-même à se faire publier. Mais il connait toutes les ficelles et tout le monde. Avec Ian, ils montent une arnaque pour faire vendre leur premier manuscrit afin que Ian puisse ensuite, grâce à sa notoriété, publier ses nouvelles. Il s'agit donc d'un roman sur : comment devenir un écrivain célèbre tout en montant une arnaque littéraire. A ce propos, chaque chapitre commence par le titre d'un célèbre roman qui a lui-même été une escroquerie littéraire. Bien sûr, nous français ne reconnaissons pas la moitié des titres, mais un glossaire à la fin de l'ouvrage donne une explication sur ces tromperies. De même, le vocabulaire de l'auteur qui donne parfois à un nom commun le nom d'un grand écrivain. Par exemple, il est beaucoup question de "gogol" dans le roman, qui n'est autre qu'un grand manteau (comme en porte les russes et notament l'écrivain gogol). Pas facile à suivre parfois, je vous le disais. Certains termes m'ont d'ailleurs parfois échappé, d'autres sont plus faciles à trouver. Des personnages parfois à la limite de la caricature, mais tellement haut en couleur qu'on finit par les aimer et compatir de leurs déboires. J'ai donc, au final, passé un agréable moment de lecture avec ce roman plein des rebondissements ou, comme le personnage principal, je me suis parfois prise d'amitié pour les méchants alors que les méchants étaient en fait les gentils, enfin bref... L'image que je retiendrai : La morale de l'histoire : tel est pris qui croyait prendre...
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