Les variations du récit dans "La Vie de Marianne" de Marivaux

Par : Annick Jugan

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  • Nombre de pages206
  • PrésentationBroché
  • Poids0.33 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-252-02088-1
  • EAN9782252020883
  • Date de parution01/09/1978
  • CollectionLes instances du récit
  • ÉditeurKlincksieck

Résumé

Récit de récits, récit qui se met en scène et joue de lui-même, La Vie de Marianne est la révélation d'un Marivaux suraigu, ultra-moderne dans sa réflexion sur la littérature. Récit de récits, récit qui joue à constamment ramener et remanier une toujours même histoire et avec les mêmes faits - presque les mêmes mots - la changer du tout au tout d'un seul changement de tournure, La Vie de Marianne est de surcroît une fête du langage.
C'est Jean-Pierre Faye qui aperçut le premier La Vie de Marianne "bâtie sur le thème d'un seul et unique récit, soumis à toutes sortes de transpositions" . C'est ce que l'on veut donner à voir ici : en train de se faire, le travail des mots, qui fait de La Vie de Marianne ce roman inachevé, qui, se transformant constamment en lui-même, semble de variation en variation, fuir à l'infini de tous ses possibles.
Qu'à cette démarche fuguée l'oeuvre entière réponde comme un lieu d'échos infinis, et se révèle alors, fondée sur la "variation" , une certaine vision du monde de Marivaux, en harmonie avec la sensibilité de l'époque : La Vie de Marianne rejoint les oeuvres d'un Bach, d'un Watteau, d'un Meissonnier et se donne comme le chef-d'oeuvre rocaille de la littérature.
Récit de récits, récit qui se met en scène et joue de lui-même, La Vie de Marianne est la révélation d'un Marivaux suraigu, ultra-moderne dans sa réflexion sur la littérature. Récit de récits, récit qui joue à constamment ramener et remanier une toujours même histoire et avec les mêmes faits - presque les mêmes mots - la changer du tout au tout d'un seul changement de tournure, La Vie de Marianne est de surcroît une fête du langage.
C'est Jean-Pierre Faye qui aperçut le premier La Vie de Marianne "bâtie sur le thème d'un seul et unique récit, soumis à toutes sortes de transpositions" . C'est ce que l'on veut donner à voir ici : en train de se faire, le travail des mots, qui fait de La Vie de Marianne ce roman inachevé, qui, se transformant constamment en lui-même, semble de variation en variation, fuir à l'infini de tous ses possibles.
Qu'à cette démarche fuguée l'oeuvre entière réponde comme un lieu d'échos infinis, et se révèle alors, fondée sur la "variation" , une certaine vision du monde de Marivaux, en harmonie avec la sensibilité de l'époque : La Vie de Marianne rejoint les oeuvres d'un Bach, d'un Watteau, d'un Meissonnier et se donne comme le chef-d'oeuvre rocaille de la littérature.