Pourtant, je me suis plongée avec envie de cet ouvrage de Zweig. Mais cette fois, la magie n'a pas opérée. Non pas que la plume de l'auteur soit ici plus désagréable à suivre, loin de là. Zweig évoque toujours avec intérêt et attachement les différents épisodes ici narrés. Non non, le problème pour moi vient plus des nouvelles. Je n'en suis pas friande. Je n'ai jamais le temps de m'attacher correctement aux personnages, de me plonger pleinement dans les ambiances différentes. Ce format ne m'a jamais attirée. Et c'est, je pense, clairement ce qui a pêché ici. Cet échec met d'autant
plus en évidence l'importance, dans les romans, de certaines longueurs que le lecteur a peut être trop tendance à critiquer, surtout sur le début des romans ; on se rend compte alors qu'elles sont parfois nécessaires pour créer une ambiance.
Pour le ton de la narration, on retrouve tout ce qui pouvait nous charmer dans Amerigo. Une vraie recherche historique est le fondement de chaque nouvelle. Zweig nous emmène de la prise de Byzance à l'écriture du Messie de Haendel, en passant par la composition de La Marseillaise ou la quête de l'Eldorado. Le lecteur fait des bonds dans le temps. Mais, pour moi, cela manquait cruellement d'un lien, d'une trame entre toutes ces histoires, aussi intéressantes qu'elles puissent être.
Lassée, j'ai laissé tomber ma lecture à la fin de la 3e nouvelle. Je redonnerai peut être une chance, par petites touches, à ce livre, car, concrètement, je n'ai rien à reprocher à chaque histoire prise séparément et la plume de Zweig reste une plume qui se savoure. J'ai préféré arrêter plutôt que de risquer de gâcher de futures lectures de l'auteur.
http://nourrituresentoutgenre.blogspot.fr/2012/09/les-tres-riches-heures-de-lhumanite.html
Les très riches heures de l'humanité
Pourtant, je me suis plongée avec envie de cet ouvrage de Zweig. Mais cette fois, la magie n'a pas opérée. Non pas que la plume de l'auteur soit ici plus désagréable à suivre, loin de là. Zweig évoque toujours avec intérêt et attachement les différents épisodes ici narrés. Non non, le problème pour moi vient plus des nouvelles. Je n'en suis pas friande. Je n'ai jamais le temps de m'attacher correctement aux personnages, de me plonger pleinement dans les ambiances différentes. Ce format ne m'a jamais attirée. Et c'est, je pense, clairement ce qui a pêché ici. Cet échec met d'autant plus en évidence l'importance, dans les romans, de certaines longueurs que le lecteur a peut être trop tendance à critiquer, surtout sur le début des romans ; on se rend compte alors qu'elles sont parfois nécessaires pour créer une ambiance.
Pour le ton de la narration, on retrouve tout ce qui pouvait nous charmer dans Amerigo. Une vraie recherche historique est le fondement de chaque nouvelle. Zweig nous emmène de la prise de Byzance à l'écriture du Messie de Haendel, en passant par la composition de La Marseillaise ou la quête de l'Eldorado. Le lecteur fait des bonds dans le temps. Mais, pour moi, cela manquait cruellement d'un lien, d'une trame entre toutes ces histoires, aussi intéressantes qu'elles puissent être.
Lassée, j'ai laissé tomber ma lecture à la fin de la 3e nouvelle. Je redonnerai peut être une chance, par petites touches, à ce livre, car, concrètement, je n'ai rien à reprocher à chaque histoire prise séparément et la plume de Zweig reste une plume qui se savoure. J'ai préféré arrêter plutôt que de risquer de gâcher de futures lectures de l'auteur.
http://nourrituresentoutgenre.blogspot.fr/2012/09/les-tres-riches-heures-de-lhumanite.html