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La ville d'Avranches sort ruinée de la seconde guerre mondiale. Les années d'après-guerre paraissent bien longues à la population. Beaucoup vivent dans des baraquements provisoires le temps de la reconstruction. Chacun prend son mal en patience... Et, en deux décennies, la France bascule dans la modernité, tous les domaines de la société évoluent. Pour le bien de tous ou non, la question ne se posait pas encore.
Il "fallait changer la vie", la rendre moins difficile, libérer le lourd travail des femmes, améliorer les techniques agricoles, développer des loisirs, donner un sens au mot "vacances" et pouvoir se déplacer et déplacer les marchandises de plus en plus loin. Les ménages réclament la machine à laver, la voiture (et/ou le tracteur) et la télévision... Le général de Gaulle rêve de grandeur. A la fin des années 1960, le visage du pays n'est plus le même et les évènements de mai 1968 ébranlent la vieille société patriarcale.
Sur cette période, les témoignages directs, les documents iconographiques, les objets parlent, décrivent ces ambiances d'un passé très proche, que chacun affectionne encore. En posant un regard à la fois affectif et objectif sur ce que l'on appelle les "Trente Glorieuses", de 1946 à 1973-1975, Jack Lecoq nous raconte le quotidien d'Avranches et des Avranchinais. Souvenirs, souvenirs !
