Les travaux publics en France 1817-1847. Trente années glorieuses

Par : Georges Reverdy

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  • Nombre de pages416
  • PrésentationBroché
  • Poids0.795 kg
  • Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-85978-383-0
  • EAN9782859783839
  • Date de parution13/01/2004
  • ÉditeurPonts et Chaussées (Presses)

Résumé

La Restauration et la monarchie de juillet ne tiennent pas une grande place dans notre histoire, en dehors des deux révolutions qui les ont clôturées. Cette époque vit pourtant la véritable naissance de la France moderne, avec les progrès considérables de l'agriculture, un quadruplement de l'extraction de la houille, un développement encore beaucoup plus grand de l'industrie sous toutes ses formes, textile, métallurgique et même chimique, grâce à la diffusion de la machine à vapeur; et le développement correspondant des échanges, grâce à la mise en place définitive de l'infrastructure nécessaire, canaux, routes, ports et chemins de fer.
On n'en retient en général qu'un retard, peu discutable d'ailleurs, dans la réalisation de ces chemins de fer, même si elle avait pris un remarquable départ. Mais il y avait de quoi hésiter dans le choix du tracé des grandes lignes, et dans leur mode de financement, par l'Etat ou par des compagnies concessionnaires, compte tenu de l'importance de la dépense; et l'on retrouve encore de nos jours les mêmes discussions pour les grands projets.
On fit alors un large appel au financement privé pour les canaux, puis pour les chemins de fer, sans parler des ponts, relevant depuis longtemps du péage. Il est resté exceptionnel, au contraire, pour l'amélioration de quelques sections routières. En allant jusqu'à entraîner un certain déficit budgétaire sous Louis-Philippe, dû aussi à d'autres charges, ce sera alors un intense développement des travaux publics pour la création des grandes voies de communication qui structurent encore notre territoire.
La Restauration et la monarchie de juillet ne tiennent pas une grande place dans notre histoire, en dehors des deux révolutions qui les ont clôturées. Cette époque vit pourtant la véritable naissance de la France moderne, avec les progrès considérables de l'agriculture, un quadruplement de l'extraction de la houille, un développement encore beaucoup plus grand de l'industrie sous toutes ses formes, textile, métallurgique et même chimique, grâce à la diffusion de la machine à vapeur; et le développement correspondant des échanges, grâce à la mise en place définitive de l'infrastructure nécessaire, canaux, routes, ports et chemins de fer.
On n'en retient en général qu'un retard, peu discutable d'ailleurs, dans la réalisation de ces chemins de fer, même si elle avait pris un remarquable départ. Mais il y avait de quoi hésiter dans le choix du tracé des grandes lignes, et dans leur mode de financement, par l'Etat ou par des compagnies concessionnaires, compte tenu de l'importance de la dépense; et l'on retrouve encore de nos jours les mêmes discussions pour les grands projets.
On fit alors un large appel au financement privé pour les canaux, puis pour les chemins de fer, sans parler des ponts, relevant depuis longtemps du péage. Il est resté exceptionnel, au contraire, pour l'amélioration de quelques sections routières. En allant jusqu'à entraîner un certain déficit budgétaire sous Louis-Philippe, dû aussi à d'autres charges, ce sera alors un intense développement des travaux publics pour la création des grandes voies de communication qui structurent encore notre territoire.